Le président américain Donald Trump a révélé lors d’un entretien accordé au média Axios dimanche dernier que les négociations concernant son initiative de cessation des hostilités à Gaza touchaient à leur terme, soulignant qu’un accord pourrait ouvrir la voie à une stabilisation plus large au Moyen-Orient.
Selon les déclarations rapportées par Axios, Trump a affirmé que « le monde arabe aspire à la paix, Israël souhaite la paix, et Bibi (Benjamin Netanyahu) désire également la paix ». Le dirigeant américain a précisé que son plan ne se limite pas uniquement à mettre fin aux combats dans l’enclave palestinienne, mais vise à déployer des efforts plus ambitieux pour instaurer la stabilité régionale.
Trump a ajouté que la réussite de cette démarche constituerait « une journée historique pour Israël et le Moyen-Orient, représentant la première opportunité réelle de paix durable dans la région, mais nous devons d’abord concrétiser cet objectif ».
D’après les informations communiquées par Axios, l’initiative trumpienne pour le règlement du conflit gazaoui comprend plusieurs axes fondamentaux. La libération immédiate de l’ensemble des otages israéliens encore détenus dans la bande côtière constitue la priorité absolue, devant intervenir dans les 48 heures suivant l’entrée en vigueur de la trêve. L’établissement d’un cessez-le-feu permanent accompagnerait cette mesure, parallèlement au retrait progressif des forces israéliennes de l’intégralité du territoire gazaoui.
La dimension humanitaire du plan prévoit la libération par Israël d’environ 250 prisonniers palestiniens condamnés à la réclusion à perpétuité pour homicides d’Israéliens, ainsi que de près de 2000 Palestiniens arrêtés à Gaza depuis le 7 octobre dernier. Cette disposition s’inscrit dans une logique d’échange équilibré visant à désamorcer les tensions.
Concernant l’administration post-conflit, le projet envisage la mise en place d’un système de gouvernance gazaoui excluant Hamas, structuré autour d’un conseil international et arabe incluant un représentant de l’Autorité palestinienne. Une administration technocratique composée de Palestiniens indépendants assurerait la gestion quotidienne du territoire, soutenue par une force sécuritaire mixte rassemblant des Palestiniens et des militaires de pays arabes et islamiques.
Le financement de cette nouvelle architecture administrative et des programmes de reconstruction incomberait aux nations arabes et islamiques, tandis que l’Autorité palestinienne bénéficierait d’une participation limitée dans le nouveau mécanisme gouvernemental. Le démantèlement complet de l’arsenal militaire de Hamas constitue un prérequis, incluant la destruction des armements lourds restants et du réseau souterrain de tunnels.
Une amnistie serait accordée aux membres de Hamas renonçant à la violence et souhaitant demeurer à Gaza, tandis qu’un corridor sécurisé faciliterait le départ de ceux refusant cette option. Le plan stipule explicitement qu’Israël s’abstiendrait d’annexer la Cisjordanie ou quelque partie de Gaza, et s’engagerait à ne plus attaquer le Qatar à l’avenir.
L’horizon politique à long terme dessine la perspective « d’établissement d’un État palestinien » conditionnée par d’importantes réformes au sein de l’Autorité palestinienne, ouvrant ainsi une voie crédible vers une solution durable du conflit.
😂😂😂😂😂 Israël détruit et les arabes financent la construction.
Libération des prisonniers israéliens (que je nommerai jamais « otages ») contre une poignée de palestiniens; c’est des dizaines de milliers arrêtés et emprisonnés venant seulement de Gaza.
De quelle superficie et pourquoi un gouvernement sous tutelle israélienne?
Projet avorté avant d’être mit sur le papier..
Et de toute les façons, Israël elle même fera tout pour le faire échouer.