Mission accomplie pour les Lionceaux de l’Atlas. Après deux succès de prestige face à l’Espagne puis au Brésil, malgré un accroc contre le Mexique, le Maroc boucle la phase de groupes en tête du groupe C (6 points) et valide avec autorité son billet pour les huitièmes de finale. L’affiche est connue : Maroc – Corée du Sud, jeudi 9 octobre (20h00 locales à Santiago, minuit à l’heure marocaine).
Solides dans les duels, compacts entre les lignes et capables d’éclairs offensifs, les hommes de Mohamed Ouahbi ont envoyé un message clair : ils sont venus au Chili pour durer. Leur gestion des temps forts et des temps faibles, notamment face à des adversaires de très haut niveau, a fait la différence. Au-delà des résultats, c’est la maturité collective et la maîtrise des transitions qui ont impressionné.
En face, la Corée du Sud arrive par la porte des meilleurs troisièmes (groupe B, 4 points : une victoire, un nul, une défaite). Une étiquette trompeuse. Les Taeguk Warriors, réputés pour leur organisation impeccable et leur discipline sans ballon, savent fermer l’axe, presser par séquences et se projeter vite. Leur efficacité sur coups de pied arrêtés et leur rigueur dans la couverture défensive constituent deux menaces constantes.
Le duel s’annonce tactique, tendu, et probablement serré. Pour prendre l’ascendant, le Maroc devra conserver sa justesse dans la première relance, maintenir l’intensité dans le contre-pressing et convertir ses temps forts. Les sorties de balle propres, l’animation des couloirs et la qualité sur coups de pied arrêtés peuvent faire basculer la rencontre. Côté mental, les Lionceaux ont déjà prouvé qu’ils savent répondre au niveau requis quand la barre se hisse plus haut.
Quart de finale en ligne de mire : à condition d’aligner la même exigence, la même solidarité et la même audace. Le chemin est tracé, à eux d’y mettre la signature.
Par Salma Semmar