La vidéo d’un influenceur espagnol en vacances au Maroc a provoqué un remous inattendu de l’autre côté du détroit. En filmant la salle de bain de sa chambre d’hôtel, Jorge Amor dit avoir découvert des serviettes frappées des logos de services de santé publics espagnols — ceux de l’Andalousie et de l’Estrémadure, plus précisément de la zone de Navalmoral de la Mata. « Regardez d’où viennent les serviettes », lâche-t-il, visiblement stupéfait, dans une séquence devenue virale.
Alerté, le Service de santé d’Estrémadure (SES) a réagi sans tarder. Dans une communication lapidaire, la direction assure qu’« il n’existe aucune perte ni cession autorisée » de ce type de matériel, normalement réservé aux établissements sanitaires. Une révision interne des inventaires a été déclenchée afin d’identifier toute irrégularité et de retracer la chaîne logistique susceptible d’avoir permis la sortie de ces serviettes.
Les autorités sanitaires rappellent que tout équipement floqué du logo du SES est strictement à usage sanitaire et ne peut être commercialisé, donné ou réutilisé en dehors du cadre autorisé. Reste à déterminer s’il s’agit d’un vol, d’une mauvaise gestion de stock, d’un lot déclassé sorti illicitement, ou d’une filière de revente informelle. Côté marocain, l’établissement concerné n’a pas communiqué publiquement à ce stade.
L’affaire relance le débat sur la traçabilité des matériels publics et sur la porosité de certaines chaînes d’approvisionnement, entre dons humanitaires, marchés de seconde main et détournements. En attendant les conclusions de l’enquête administrative ouverte en Espagne, la vidéo continue de faire le tour des réseaux, alimentant interrogations et spéculations.
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Comment c’est beau, la réaction immédiate des autorités espagnoles et des établissements sanitaires concernées, puis à côté, silence radio chez les plus concernés au monde hahahahahaha