Le président américain Donald Trump s’est envolé dimanche vers Israël et l’Égypte dans le cadre d’une mission diplomatique d’une portée considérable. Trump lui-même a qualifié cette expédition internationale de « très spéciale », soulignant l’importance stratégique des discussions qu’il compte tenir pour parvenir à une résolution durable du conflit déchirant le territoire gazaoui. L’avion présidentiel a décollé de la base d’Andrews en banlieue de Washington sous un ciel pluvieux, emportant avec lui une délégation de haut niveau comprenant des figures ministérielles centrales.
Parmi les membres de la délégation présidentielle figurent le secrétaire d’État Marco Rubio, le secrétaire à la Défense Pete Hegseth et John Ratcliffe, directeur de l’Agence de renseignement centrale, selon les informations divulguées par le Bureau ovale. Cette composition reflète l’importance cruciale attribuée par l’administration américaine à cette initiative diplomatique majeure.
Interrogé sur le statut du conflit gazaoui lors de commentaires préalables au départ, Trump a émis une déclaration catégorique affirmant que « la guerre a pris fin ». Il a poursuivi en affirmant avec confiance que « le cessez-le-feu entre Israël et le Hamas tiendra ». Le président américain a également souligné que « de nombreuses garanties verbales ont été fournies concernant la conclusion de la guerre à Gaza », indiquant un niveau élevé de coordination politique en amont de sa mission sur le terrain.
Trump a également décrit le tableau actuel du territoire gazaoui en termes peu encourageants, déclarant que « Gaza ressemble à un site de démolition », reflétant l’ampleur de la destruction matérielle causée par deux années de conflit. Malgré cette réalité sombre, il a exprimé son optimisme quant aux perspectives de reconstruction, affirmant que « un conseil pour la paix sera rapidement constitué pour Gaza », suggérant une mobilisation internationale vers la phase post-conflit de l’évolution territoriale.
Sur la question de ses relations personnelles avec le premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, Trump a adopté un ton largement positif, déclarant que « nos relations avec Netanyahou sont bonnes et il a fait un travail excellent ». Cette appréciation publique du travail gouvernemental israélien s’inscrit dans une dynamique de soutien diplomatique construit avec les autorités de Tel-Aviv.
Concernant la question pressante des otages israéliens actuellement détenus à Gaza, Trump a fourni une évaluation nuancée en déclarant que « les otages pourraient potentiellement être libérés un peu plus tôt ». Cette formulation suggestive ouvre la possibilité d’un calendrier d’échange accéléré, offrant une lueur d’espoir aux familles attendant le retour de leurs proches.
Selon les projections officielles, le Hamas est prévu de libérer les otages israéliens en début de matinée de lundi, marquant le point de départ des mécanismes d’échange prévus par le protocole d’accord. Aux termes de l’accord négocié, le Hamas doit remettre à Israël 48 otages restant à Gaza, incluant à la fois des vivants et des dépouilles mortelles que le mouvement avait capturés lors de l’attaque du mois d’octobre. Parmi cet ensemble, 20 otages seraient demeurés vivants. Ce transfert doit intervenir avant 09:00 selon l’heure de Greenwich lundi, établissant ainsi un calendrier précis pour cette opération d’échange humanitaire majeure.
En réciprocité, l’État d’Israël procédera à la libération de 250 détenus palestiniens actuellement condamnés à des peines d’emprisonnement à perpétuité. De plus, Israël libèrera 1700 détenus supplémentaires issus de la population civile gazaouïe, ces individus ayant été appréhendés à la suite du déclenchement du conflit actuel. Ce double mouvement d’échange représente un des plus importants transferts de prisonniers jamais envisagés dans le contexte du conflit israélo-palestinien.
De son côté, le premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a procédé à une évaluation comparative du succès militaire de son gouvernement. Il a affirmé que son pays a remporté des « victoires monumentales » au cours de son opération militaire contre le mouvement Hamas à Gaza. Cependant, Netanyahou a tempéré cet optimisme en soulignant que « la bataille n’est pas encore terminée », adoptant une posture de vigilance continue.
Le chef du gouvernement israélien a énuméré les défis sécuritaires persistants, déclarant que des « défis sécuritaires extrêmement importants » demeurent face à Israël. Il a avancé que certains adversaires géopolitiques régionaux s’efforcent actuellement de se rétablir des coups portés par Israël et de préparer des représailles. Netanyahou a conclu ses remarques en affirmant que « nous nous occuperons d’eux », exprimant une détermination à gérer les menaces futures, bien qu’il n’ait fourni aucun détail spécifique concernant la nature exacte de ces menaces perçues ou les mesures préventives envisagées.
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