Au Maroc, la pauvreté et la misère sont des réalités quotidiennes pour des millions de personnes. D’un côté, il y a des personnes comme Aziz Akhannouch, l’homme le plus riche du pays, avec une fortune estimée à 1,5 milliard de dollars à la fin de 2022. De l’autre côté, il y a des ouvriers qui ne gagnent que le SMIG et qui ont du mal à joindre les deux bouts, sans parler des chômeurs qui n’ont pas de salaire à la fin du mois et qui vivent dans une précarité absolue. Certains d’entre eux sont tellement pauvres qu’ils ne peuvent même pas se permettre des petits plaisirs simples de la vie, comme un bain public à 10 ou 12 dirhams, qu’ils fréquentent rarement.
Chaque année, Forbes publie une liste des personnes les plus riches du monde. Dans la liste des plus grandes fortunes d’Afrique, on trouve deux Marocains : Aziz Akhannouch et Othmane Benjelloun.. Aziz Akhannouch, âgé de 61 ans, est à la 13ème place avec une fortune estimée à 1,5 milliard de dollars à la fin de 2022. Il est chef du gouvernement et possède des intérêts dans le pétrole, le gaz et les produits chimiques grâce à des entreprises cotées en bourse telles que Afriquia Gaz et Maghreb Oxygène, en tant que propriétaire majoritaire du groupe Akwa.
La pauvreté est également visible chez certains ouvriers qui ne parviennent pas à honorer leurs dettes chez l’épicier du coin. Ils travaillent de longues heures chaque jour, mais leurs salaires ne sont pas suffisants pour couvrir leurs dépenses. Pour ces travailleurs, la misère est une réalité quotidienne qui les empêche de sortir de la pauvreté. Les dépenses de santé sont également un luxe pour eux, et ils doivent souvent se contenter de médicaments de mauvaise qualité ou ne pas avoir accès à des soins médicaux.
Au Maroc, la pauvreté demeure un problème majeur qui touche des millions de personnes, en particulier les plus vulnérables. Bien que les gouvernements successifs aient mis en place des politiques pour lutter contre la pauvreté, elles ne sont pas toujours efficaces. Malheureusement, la pandémie de COVID-19 a accentué les inégalités sociales et économiques, et la situation des plus démunis s’est encore détériorée. L’inflation galopante qui frappe la population la plus pauvre aggrave leur sort. Les prix exorbitants des produits de première nécessité, tels que les légumes, l’huile, le sucre, la farine et l’électricité, entravent considérablement la capacité des plus démunis à subvenir à leurs besoins vitaux. Pour ces personnes, l’achat de ces produits de base est souvent un luxe qu’ils ne peuvent pas se permettre, mettant ainsi en danger leur santé et leur accès à une vie décente.
Il est temps pour les autorités de mettre en place des politiques plus efficaces pour réduire les écarts entre les riches et les pauvres, et pour permettre à tous les Marocains de vivre dans la dignité et de jouir de leurs droits fondamentaux. Cela passe par des actions concrètes pour améliorer les conditions de travail et de vie des ouvriers et chômeurs, ainsi que pour renforcer l’accès aux soins de santé et à l’éducation.