Le président américain Donald Trump a affirmé mardi que le mouvement Hamas lui a communiqué son intention d’abandonner ses armes. Lors d’une réunion à la Maison-Blanche avec son homologue argentin Javier Milei, Trump a déclaré que le Hamas avait accepté de se désarmer, ajoutant que si le mouvement refusait de remettre ses armes, les États-Unis les lui ôteraient de force. Il a précisé que ce processus se déroulerait rapidement et pourrait survenir avec violence.
Lorsqu’une journaliste lui a demandé ce qu’il entendait par rapidement, Trump a répondu qu’il s’agissait d’une période raisonnable. Il a souligné qu’il n’avait pas besoin d’expliquer les modalités de cette action, affirmant que le Hamas savait qu’il ne plaisantait pas. Trump a ensuite décrit les conversations qu’il aurait eues avec le mouvement, prétendant leur avoir ordonné de remettre leurs armes et affirmant qu’ils avaient accepté.
Par la suite, Trump a rectifié ses propos en précisant que le Hamas ne l’avait pas contacté directement, mais que les discussions s’étaient déroulées par l’intermédiaire de hauts responsables américains. En réaction, un responsable du Hamas, qui a demandé l’anonymat à l’agence France-Presse, a catégoriquement nié ces affirmations, déclarant que la question du désarmement n’était pas sur la table des négociations et qu’elle était inacceptable pour le mouvement.
Jeudi dernier, Israël et le Hamas ont signé un accord en Égypte prévoyant un cessez-le-feu, un échange de otages et de prisonniers ainsi que l’acheminement d’aide humanitaire à Gaza. Actuellement, les discussions portent sur la deuxième phase du plan de paix proposé par Trump, qui inclurait le désarmement du Hamas et l’avenir du gouvernement dans le territoire palestinien.