Le mouvement de contestation Gen Z sera fixé sur son avenir ce samedi, après l’appel lancé pour de nouvelles manifestations à travers le pays, en plein procès des manifestants et après plusieurs jours de suspension de son action.
Si les sorties de demain sont largement suivies et se déroulent selon les espérances et les recommandations au calme des organisateurs, le mouvement pourra se poursuivre dans la durée et en intensité ; dans le cas contraire, il faudra escompter une éclipse et un effritement sur lesquels misent les autorités.
Dans ses dernières apparitions, le mouvement, une fois passées les heures chaudes de ses premières manifestations, n’a pas vu les partis politiques, les syndicats et le monde associatif lui apporter un soutien ferme et inconditionnel, sauf du bout des lèvres et sans engagement de leurs bases pour venir renforcer leurs rangs et donner plus d’assise et de visibilité à leur cause, mais dont la portée a été endommagée par les actes de violence extrême dans plusieurs villes du royaume.
Le mouvement souffre toujours d’un leadership réel pour aller au face-à-face avec l’Exécutif, dont il exige toujours la démission, et pour structurer et remplir le vide laissé en matière de présence médiatique pendant plusieurs semaines, une négligence coûteuse pour son image, où les incidents ont pris le dessus dans l’actualité, plus que les revendications **n’**ont eu des échos substantiels pendant les deux ou trois premiers jours de manifestations, y compris dans les médias internationaux et sur la toile.
Le verdict , maintien de la contestation ou disparition de l’espace public, qui interviendra après les marches de ce samedi : en résultera-t-il un feu de paille ?
Par Jalil Nouri
Derrière ce mouvement numérique il y avait des mains malveillantes notamment de l’extérieur à l’est notamment
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