Le service préfectoral de la police judiciaire de Casablanca a ouvert, vendredi soir, une enquête sous la supervision du parquet compétent afin d’élucider les circonstances d’une tentative de suicide d’un policier impliqué dans un homicide volontaire commis avec son arme de service.
Selon les premiers éléments, le mis en cause, brigadier relevant de la brigade des motards, aurait fait feu sur une femme qu’il accompagnait à bord d’un véhicule particulier. Les raisons de cet acte tragique restent à déterminer, précise un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN). Alertées, les unités de police sont intervenues rapidement pour interpeller le suspect.
Au moment de l’intervention, le brigadier aurait tenté de prendre la fuite et tiré à deux reprises en direction des agents sans faire de blessés. Il aurait ensuite retourné son arme contre lui et se serait tiré une balle à la tête. Grièvement touché, il a été pris en charge en urgence et placé en soins intensifs, son pronostic vital étant engagé.
Le corps de la victime a été transféré à la morgue pour autopsie. Parallèlement, une cellule d’enquête spécialisée a été mobilisée afin de recueillir les témoignages de potentiels témoins, d’exploiter les enregistrements disponibles et de procéder aux constats techniques sur les lieux des faits.
D’après les premiers constats, la piste d’un crime à caractère passionnel est privilégiée à ce stade, sans exclure d’autres hypothèses. Des expertises balistiques et médico-légales sont en cours pour reconstituer le déroulé précis des événements, déterminer le nombre de tirs, leur trajectoire, et éclairer le mobile présumé.
La DGSN souligne que ses services veillent à établir la vérité « avec la rigueur nécessaire », dans le strict respect des procédures judiciaires. L’institution met en avant la gravité des faits impliquant un membre des forces de l’ordre et assure que les responsabilités seront déterminées à l’issue des investigations, sous le contrôle de l’autorité judiciaire.
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