Parmi les projets de loi présentés et adoptés en conseil des ministres avant d’être soumis au parlement figurent en bonne place ceux concernant la vie politique et son corollaire du parlement suite aux concertations des partis avec le ministère de l’Intérieur.
Le premier concerne les élus pour moraliser la vie parlementaire et garantir l’intégrité et la réussite des prochaines élections législatives de 2026, pour mieux les tamiser.
Le texte prévoit l’exclusion pure et simple de toute personne ayant déjà perdu par le passé son éligibilité, avec parallèlement un durcissement des sanctions en cas d’atteinte à la transparence des élections. Cet additif a été ajouté pour mettre fin à ces pratiques qui ne cessent de nuire à l’image des conditions de l’exercice politique.
Le second texte, qui en réjouira plus d’un concernés et ils sont nombreux, hommes et femmes, prévoit l’incitation financière pour couvrir jusqu’à 75 % les frais de campagne électorale pour les candidats et candidates de moins de 35 ans, ainsi que l’instauration, pour la première fois, de circonscriptions régionales réservées exclusivement aux femmes. Ces mesures uniques en leur genre constituent un exemple de parité et un encouragement à la participation de ces deux catégories à la vie politique du pays, dans le but de la renouveler et lui insuffler une bonne dynamique, clé à l’implication entière des partis pour la prise des décisions.
Enfin, un troisième projet de loi vise à renforcer le cadre juridique des formations et améliorer leur fonctionnement, qui est maintes fois critiqué pour constituer un repoussoir, avec une gestion plus saine et l’intégration active des jeunes et des femmes, ce qui n’est que chose logique au vu de la situation actuelle des partis.
L’on notera au passage qu’aucune proposition des partis concernant à la fois l’organisation des élections et le mode de scrutin n’a été retenue parmi les centaines remises au ministre de l’Intérieur lors des concertations recommandées par le Roi.
Par Jalil Nouri