L’armée israélienne a confirmé dimanche avoir effectué des « frappes aériennes » sur Rafah, disant riposter à des attaques du Hamas contre ses positions, démenties par le mouvement
La Défense civile de la bande de Gaza a annoncé dimanche que des frappes israéliennes avaient tué au moins 33 personnes à travers le territoire palestinien, au moment où Israël et le Hamas s’accusent mutuellement d’y violer le cessez-le-feu.
Mahmoud Bassal, le porte-parole de la Défense civile, service de secours opérant sous l’autorité du Hamas, a ainsi révisé à la hausse un premier bilan de 11 morts.
Une autre frappe, sur des « tentes de personnes déplacées près de de Khan Younes (sud), a aussi tué une femme deux enfants, a-t-il ajouté.
Compte tenu des restrictions imposées aux médias à Gaza et des difficultés d’accès sur le terrain, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les informations des différentes parties.
La prochaine phase du « plan Trump » en suspens
Une semaine après la signature d’un accord de cessez-le-feu entre le Hamas et Israël, la première étape consistant en des échanges de prisonniers et des restitutions de corps a été quasiment remplie. Mais à Gaza, la situation humanitaire reste apocalyptique, le contexte sécuritaire volatile et la perspective politique totalement floue.
Selon un journaliste de l’AFP sur place, ces frappes ont ciblé Khan Younès. Le ministre de la Défense israélien, Israël Katz, a déclaré dimanche après-midi que le Hamas paierait « un lourd tribut » pour « chaque tir » visant les soldats israéliens et « chaque violation du cessez-le-feu à Gaza », selon un communiqué de son bureau.
Le désarmement du Hamas, prochaine étape incertaine du plan Trump !?
« C’est l’occupation sioniste qui continue de violer l’accord », avait annoncé plus tôt Izzat al-Rishq, un membre du bureau politique du Hamas.
La remise des corps d’otages, source de tensions
Sous la pression du président américain, Donald Trump, le cessez-le-feu est entré en vigueur le 10 octobre après deux ans de guerre dévastatrice dans le territoire palestinien. En vertu de la première phase de cet accord, le Hamas a remis le 13 octobre, en échange de près de 2 000 prisonniers palestiniens, 20 otages vivants qu’il retenait dans le territoire palestinien depuis le 7-Octobre et a commencé à rendre les dépouilles de plusieurs autres otages.
Le Hamas a annoncé dimanche avoir trouvé une 13e dépouille d’otage dans la bande de Gaza, s’engageant « si les conditions le permettent » à la restituer dans la journée à Israël, selon un communiqué sur leur chaîne Telegram.
L’Etat hébreu a affirmé de nouveau qu’il ne ferait « aucun compromis » tant que tous les corps d’otages morts qui étaient encore retenus à Gaza ne seraient pas rapatriés.
Par ailleurs , Israël conditionne la réouverture du poste-frontière de Rafah, crucial pour l’entrée d’aide humanitaire dans le territoire palestinien, à la remise de tous les otages décédés. Le Hamas a jugé de son côté que la fermeture du point de passage avec l’Egypte bloquait l’entrée des équipements nécessaires pour rechercher les corps sous les décombres.
Ce qui est sûr c’est qu’Israël , juste après la signature de l’accord de cessez-le-feu, a délivré des armes à des bandes de mercenaires, neutralisés aussitôt par le Hamas qui les a exécuté sur le champ les qualifiant de traîtres et de collaborateurs !
Ce qui est bien la preuve que Tel-Aviv et Washington cherchent à éliminer les résistants du Hamas par tous les moyens, y compris après la signature du cessez-le-feu à Charm el-Cheikh !
Et bien entendu, ils insistent sur le désarmement du mouvement de résistance palestinienne pour avoir plus de chances de les liquider , car Israël qui viole le droit international sans arrêt, ne se gêne pas pour ne pas respecter l’accord de cessez-le-feu !
Par Hafid Fassi FIHRI
Avec AFP
L’armée israélienne a confirmé dimanche avoir effectué des « frappes aériennes » sur Rafah, disant riposter à des attaques du Hamas contre ses positions, démenties par le mouvement
La Défense civile de la bande de Gaza a annoncé dimanche que des frappes israéliennes avaient tué au moins 33 personnes à travers le territoire palestinien, au moment où Israël et le Hamas s’accusent mutuellement d’y violer le cessez-le-feu.
Mahmoud Bassal, le porte-parole de la Défense civile, service de secours opérant sous l’autorité du Hamas, a ainsi révisé à la hausse un premier bilan de 11 morts.
Une autre frappe, sur des « tentes de personnes déplacées près de de Khan Younes (sud), a aussi tué une femme deux enfants, a-t-il ajouté.
Compte tenu des restrictions imposées aux médias à Gaza et des difficultés d’accès sur le terrain, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les informations des différentes parties.
La prochaine phase du « plan Trump » en suspens
Une semaine après la signature d’un accord de cessez-le-feu entre le Hamas et Israël, la première étape consistant en des échanges de prisonniers et des restitutions de corps a été quasiment remplie. Mais à Gaza, la situation humanitaire reste apocalyptique, le contexte sécuritaire volatile et la perspective politique totalement floue.
Selon un journaliste de l’AFP sur place, ces frappes ont ciblé Khan Younès. Le ministre de la Défense israélien, Israël Katz, a déclaré dimanche après-midi que le Hamas paierait « un lourd tribut » pour « chaque tir » visant les soldats israéliens et « chaque violation du cessez-le-feu à Gaza », selon un communiqué de son bureau.
Le désarmement du Hamas, prochaine étape incertaine du plan Trump !?
« C’est l’occupation sioniste qui continue de violer l’accord », avait annoncé plus tôt Izzat al-Rishq, un membre du bureau politique du Hamas.
La remise des corps d’otages, source de tensions
Sous la pression du président américain, Donald Trump, le cessez-le-feu est entré en vigueur le 10 octobre après deux ans de guerre dévastatrice dans le territoire palestinien. En vertu de la première phase de cet accord, le Hamas a remis le 13 octobre, en échange de près de 2 000 prisonniers palestiniens, 20 otages vivants qu’il retenait dans le territoire palestinien depuis le 7-Octobre et a commencé à rendre les dépouilles de plusieurs autres otages.
Le Hamas a annoncé dimanche avoir trouvé une 13e dépouille d’otage dans la bande de Gaza, s’engageant « si les conditions le permettent » à la restituer dans la journée à Israël, selon un communiqué sur leur chaîne Telegram.
L’Etat hébreu a affirmé de nouveau qu’il ne ferait « aucun compromis » tant que tous les corps d’otages morts qui étaient encore retenus à Gaza ne seraient pas rapatriés.
Par ailleurs , Israël conditionne la réouverture du poste-frontière de Rafah, crucial pour l’entrée d’aide humanitaire dans le territoire palestinien, à la remise de tous les otages décédés. Le Hamas a jugé de son côté que la fermeture du point de passage avec l’Egypte bloquait l’entrée des équipements nécessaires pour rechercher les corps sous les décombres.
Ce qui est sûr c’est qu’Israël , juste après la signature de l’accord de cessez-le-feu, a délivré des armes à des bandes de mercenaires, neutralisés aussitôt par le Hamas qui les a exécuté sur le champ les qualifiant de traîtres et de collaborateurs !
Ce qui est bien la preuve que Tel-Aviv et Washington cherchent à éliminer les résistants du Hamas par tous les moyens, y compris après la signature du cessez-le-feu à Charm el-Cheikh !
Et bien entendu, ils insistent sur le désarmement du mouvement de résistance palestinienne pour avoir plus de chances de les liquider , car Israël qui viole le droit international sans arrêt, ne se gêne pas pour ne pas respecter l’accord de cessez-le-feu !
Par Hafid Fassi FIHRI
Avec AFP