Un simple passage télévisé a suffi à déclencher une vive polémique sur les réseaux sociaux. L’écrivaine franco-marocaine Leïla Slimani, Prix Goncourt, s’est retrouvée au cœur d’une tempête médiatique après avoir évoqué, avec ironie ou maladresse, la prétendue « soif de vengeance » des femmes marocaines.
Lors de l’émission en question, l’autrice cite une expression attribuée à sa grand-mère :
« Il y a trois choses importantes dans la vie : bien manger, bien boire et se venger. »
Une phrase légère à ses yeux, mais qui, une fois sortie de son contexte, a été perçue comme un jugement généralisant et dévalorisant.
Sur les réseaux, l’indignation n’a pas tardé. Militantes féministes comme femmes anonymes ont dénoncé une image caricaturale qui ne correspond ni à la réalité de la femme marocaine, ni à ses valeurs profondes. Beaucoup rappellent que leur éducation, façonnée par la religion, les traditions et le sens de l’honneur, ne laisse aucune place à l’idée d’une vengeance érigée en valeur culturelle.
Face à la montée des critiques, Leïla Slimani a présenté des excuses, regrettant une interprétation erronée de ses propos. Trop tard, diront certaines : le débat était déjà lancé.
Sur TikTok, Facebook et X, une question revient avec insistance : les Marocaines sont-elles réellement animées par un instinct de vengeance, ou s’agit-il d’un cliché parmi d’autres ? Certaines y voient l’occasion de réfléchir à la façon dont la femme marocaine est représentée, souvent à travers des prismes simplificateurs ou folkloriques.
Au-delà de la polémique, cette affaire aura eu le mérite de provoquer une discussion à grande échelle sur l’identité, la dignité et les stéréotypes qui persistent encore aujourd’hui. Et si la meilleure réponse, finalement, revenait aux premières concernées ? Qu’en pense la lectrice ?
Par Salma Semmar
.










Contactez Nous
De toutes façons Leïla Slimani fait tout pour plaire aux médias français qui raffolent de ses propos. Elle dit tout haut ce que ces médias pensent tout bas mais qui ne peuvent pas le dire.
Leïla calme toi un peu.