Neuf travailleurs marocains ont été victimes d’« esclavage moderne » dans les vignobles de Dordogne, travaillant pour un entrepreneur viticole dans des conditions de vie et de travail déplorables, sans être rémunérés. Ces travailleurs sont tous issus de la même famille et avaient quitté leur pays, le Maroc, pour rejoindre la France. Sept d’entre eux avaient signé un CDD avec l’employeur depuis août 2022 et avaient obtenu un titre de séjour pour travailler sur le territoire français. Mais ils n’ont été payés qu’un mois sur les quatre, selon leur témoignage. De plus, ils ont été logés dans des bungalows de chantier insalubres, sans confort et sans conditions sanitaires adéquates. Les travailleurs ont expliqué à des militants Insoumis et des membres d’associations locales qu’ils ont été menacés de mort et mis en joue avec un fusil par le fils de leur employeur, lorsqu’ils se sont rendus chez lui pour réclamer leur dû.
La Fondation Abbé Pierre, La France insoumise et les associations La Crise et Ruelle ont apporté leur soutien à ces travailleurs. Ces organisations ont décidé de prendre en charge la situation de ces neuf Marocains avant l’expiration de leur titre de séjour, en lançant une cagnotte d’urgence pour collecter des fonds afin de les nourrir pour les prochains jours. Cette situation d’exploitation honteuse et d’esclavage moderne doit être dénoncée avec la plus grande fermeté. Il est essentiel de prendre des mesures pour protéger les droits fondamentaux de tous les travailleurs, sans exception, et pour s’assurer que des situations similaires ne se reproduisent plus à l’avenir.
La Fondation Abbé Pierre, La France insoumise, et les associations La Crise et Ruelle ont pris des mesures pour aider ces travailleurs et les sortir de cette situation inhumaine. Mais il est nécessaire d’aller plus loin pour éradiquer toutes les formes d’exploitation et d’esclavagisme moderne. Il est inadmissible que des travailleurs soient traités ainsi, sans respect de leurs droits fondamentaux. La société doit prendre ses responsabilités pour garantir que de telles situations ne se reproduisent plus à l’avenir.