Dans la nuit de jeudi à vendredi 31 octobre, la police judiciaire casablancaise a mis la main sur deux personnes suspectées d’avoir semé le chaos en pleine rue lors d’une rencontre de football entre clubs locaux. Parmi les interpellés figure un adolescent encore mineur.
Les faits remontent à quelques jours plus tôt, quand une séquence filmée avait créé la polémique sur les réseaux sociaux. On y voyait clairement des individus bloquant la circulation automobile dans les artères de la métropole économique, profitant de l’effervescence autour d’un match opposant deux formations casablancaises. L’un des protagonistes s’en était même pris violemment à une voiture stationnée, l’endommageant à l’aide d’une arme tranchante sous les yeux de témoins médusés.
Cette vidéo virale n’est pas passée inaperçue auprès des enquêteurs qui ont rapidement lancé leurs recherches. Le travail d’investigation a porté ses fruits puisque les forces de l’ordre ont réussi à remonter jusqu’aux auteurs présumés de ces actes de vandalisme. Lors de leur interpellation, les policiers ont fait une découverte inattendue : les suspects transportaient cinq cachets de Rivotril, un médicament psychotrope détourné de son usage, accompagnés d’une dose de haschich. À cela s’ajoutent l’arme blanche utilisée lors des dégradations et une moto dont la provenance soulève des interrogations quant à sa légalité.
Le dossier se trouve désormais entre les mains du parquet qui supervise l’enquête approfondie visant à reconstituer précisément le déroulement des événements. Les interrogatoires se poursuivent pour comprendre les motivations réelles derrière ces agissements et vérifier si d’autres personnes pourraient être impliquées dans cette histoire.
Cette affaire illustre une fois de plus les dérives qui peuvent accompagner certaines manifestations sportives, poussant les autorités à redoubler de vigilance pour maintenir l’ordre public et protéger les biens des citoyens lors de tels rassemblements. La réactivité des services de sécurité démontre leur détermination à ne tolérer aucune forme de violence urbaine, qu’elle soit ou non liée au contexte footballistique.
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