Combien de temps aura passé le roi Mohammed VI en contacts et réflexion dans la gestion de ce dossier complexe de l’intégrité territoriale et Ils sont combien de conseillers royaux, de ministres des affaires étrangères et de diplomates à avoir travaillé à avoir travaillé studieusement sur le dossier du Sahara à pousser un ouf de soulagement.?Le bilan pourra être connu une fois tout le processus achevé.
La ténacité et la détermination de la diplomatie royale,l’alignement constant sur une stratégie audacieuse et pertinente a porté ses fruits bien qu’il ne s’agisse que d’une première étape, en attendant d’autres réalisations et un règlement intégral et réel.
Nos diplomates chevronnés au service de la vision royale, à commencer par le ministre des affaires étrangères, Bourita et le représentant permanent du royaume à l’ONU, Omar Hilale, doivent déjà être mobilisés pour bonifier cet acquis majeur, sans se reposer sur leurs lauriers et se préparer, dès aujourd’hui à une future étape exigeant plus d’efforts que par le passé et plus de disponibilité pour la défense et l’entrée en vigueur du plan d’autonome en s’attendant à des négociations difficiles si elles ont lieu, comme prévu dans la résolution du Conseil de Sécurité adoptée hier à New-York après maints réajustements et corrections avant un vote largement favorable au Maroc où ce succès n’a jamais été envisagé avec doutes et prudence.
Cette diplomatie marocaine qui se voit aujourd’hui couverte d’éloges par les différentes capitales suivant l’évolution de ce dossier du Sahara doit savoir raison et modestie garder car le plus dur est à venir pour d’hypothétiques tables rondes dont le principe et les résultats ne sont évidents que dans l’esprit des rédacteurs de la résolution et des votants en faveur de son adoption et de la désignation du plan d’autonome de Rabat comme seule base dans la recherche de la solution définitive.
Les valeureux diplomates marocains ont encore du pain sur la planche mais ils méritent déjà tous les encouragements et les félicitations de leurs compatriotes.
Par Jalil Nouri
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