À quelques semaines du coup d’envoi de la CAN 2025 au Maroc, Achraf Hakimi inquiète tout un pays. Sorti mardi lors de PSG–Bayern, le latéral droit marocain souffre d’une rupture de la syndesmose assortie d’une légère atteinte du ligament deltoïde, selon AS. Un diagnostic sérieux mais rassurant à moyen terme : deux semaines d’immobilisation, puis six à huit semaines de rééducation. En clair, un retour envisagé fin 2025 ou tout début 2026, sous réserve d’une évolution sans contretemps.
Le PSG n’a pas détaillé officiellement la nature de la blessure ni la durée d’indisponibilité, mais les examens passés mercredi matin ont écarté la crainte d’une rupture ligamentaire complète. Hakimi, sorti du Parc des Princes en béquilles après un contact appuyé, s’est montré ému mais confiant quant à sa récupération, d’après la même source.
Sportivement, l’absence du cadre parisien pèse : le club devra composer sans lui lors des deux prochains rendez-vous européens, face à Tottenham puis l’Athletic Bilbao. Pour la sélection, l’équation est plus sensible encore. Capitaine des Lions de l’Atlas et pièce maîtresse du couloir droit, Hakimi s’était imposé comme un leader technique et émotionnel d’une CAN à domicile très attendue.
Le staff médical du PSG et celui de l’équipe nationale vont désormais coordonner le protocole afin d’optimiser les délais. Objectif déclaré : le remettre à 100 % pour l’échéance continentale. En attendant, le Maroc retient son souffle, entre soulagement – la pire hypothèse est écartée – et incertitude sur la capacité du joueur à retrouver rapidement son meilleur niveau.










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