La chambre criminelle de première instance près la Cour d’appel d’Errachidia a condamné, ce mercredi, le prévenu H.A. à la réclusion criminelle à perpétuité. L’homme était poursuivi pour une série de crimes particulièrement graves : viol, viol ayant entraîné la mort, vol qualifié, menaces et atteinte à la vie privée.
Selon les éléments du dossier, le mis en cause ciblait des femmes dans la zone d’Oufous (province d’Errachidia), qu’il aurait agressées sous la menace d’une arme blanche. L’affaire a suscité une vive émotion au sein de la population locale, d’autant que les agressions se seraient multipliées avant l’interpellation du suspect.
Après une série de plaintes, des habitants d’Oufous se sont organisés pour surveiller les allées et venues du suspect. Leur mobilisation a permis de localiser sa cache, un lieu où il se serait terré plus de quarante jours. L’arrestation est intervenue dans le cadre d’une opération conjointe impliquant la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST), la Gendarmerie royale et la population locale. Le prévenu a été remis à la compagnie de la Gendarmerie d’Erfoud puis placé en garde à vue sur instructions du parquet compétent.
Au cours de l’enquête, plusieurs victimes ont formellement reconnu le suspect. Les enquêteurs affirment avoir réuni des indices accablants corroborant les accusations. Malgré cela, H.A. a refusé de parler, s’abstenant de tout aveu durant toutes les phases de l’interrogatoire, selon des sources concordantes.
Après avoir entendu les plaidoiries de la défense et les réquisitions du ministère public, la chambre criminelle a rendu son verdict : la perpétuité. Cette décision intervient en première instance ; la défense dispose en droit de la voie de l’appel. Pour les habitants d’Oufous, ce jugement marque l’aboutissement d’une mobilisation collective et envoie un message de fermeté face aux crimes visant la sécurité et la dignité des femmes.
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