C’est fait ! La 5G est officiellement opérationnelle depuis ce vendredi dans le Royaume, marquant une entrée remarquée et tonitruante à grands renforts de publicité. Les trois opérateurs nationaux se lancent désormais dans une course effrénée pour se distinguer et conquérir le marché.
Chacun avec sa stratégie et ses arguments, ces acteurs partagent la même ambition : accaparer la plus grande part d’un marché hautement concurrentiel. Leurs messages promotionnels s’articulent autour d’axes similaires : haute définition sans interruption, fluidité des appels vidéo, streaming performant pour les amateurs de cinéma et de jeux vidéo, connectivité accrue des objets intelligents, et surtout, productivité renforcée pour les entreprises, avec de nouvelles perspectives dans les échanges internationaux.
Mais derrière ce tableau idyllique, des défis persistent. Malgré cette avancée, le Maroc accuse déjà un retard sur la 6G en développement dans les pays les plus avancés. Les problèmes de back-office, de maintenance et de qualité de service n’ont pas encore été totalement surmontés par les trois opérateurs.
Ne boudons pas pour autant l’arrivée de ce nouveau jalon technologique, symbole d’une vitesse de connexion trois fois supérieure à celle de la 4G. Reste toutefois une grande interrogation : celle du coût et de la démocratisation de cette technologie pour tous les citoyens.
Pour l’heure, il faudra sans doute encore un peu de patience avant que la 5G ne devienne un standard accessible à tous.
Par Salma Semmar











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