Dimanche soir, le stade olympique de Rabat abritait le choc ASFAR-MAS pour le compte de la huitième journée de Botola Pro.
Ce sommet très attendu, puisque les deux équipes jouent la tête du classement, a malheureusement brillé par des faits peu sportifs.
Le premier, lorsque les visiteurs ouvrent le score de manière logique et parfaitement correcte. Le but semble valable pour la majorité des observateurs, sauf que le capitaine des militaires, Hrimat, fait semblant d’avoir reçu un coup et est évacué hors du terrain pour recevoir des soins.
Alors que les joueurs du MAS fêtent leur but, ceux des FAR protestent auprès de l’arbitre, et leur banc de touche réclame la VAR.
L’arbitre s’empresse de consulter les images et refuse aussitôt le but. Hrimat revient sur le terrain comme s’il n’avait jamais été blessé.
Ce que l’on retiendra de cette rencontre, c’est que le Moghreb de Fès a été carrément volé et que les FAR n’ont jamais été capables d’inquiéter les Jaunes.
Le mal est fait !
Et ce qui est certain, c’est que les militaires n’ont pas beaucoup de chances de remporter cette Botola s’ils continuent de compter sur la VAR pour se tirer d’affaire.
Maintenant, nous, on juge les faits : s’il ne s’agit que d’une erreur d’arbitrage, ce sera le scandale de trop !
En effet, comme il est impossible de prouver que cette faute arbitrale est volontaire ou qu’il y a eu corruption, l’arbitre en question sera suspendu, au mieux, à quelques rencontres — au pire, à rien du tout — alors que le mal est définitivement fait !
Et c’est trop facile aujourd’hui de refuser des buts et des penalties sous prétexte d’une VAR que personne ne contrôle, et d’arbitres dont nul ne peut garantir l’intégrité et l’impartialité.
Deuxième scandale : les fans du MAS, qui ont fait le déplacement depuis Fès, ont été interdits d’entrer au stade sous prétexte que leur nombre dépassait les 1 500 places réservées au public visiteur.
Les dirigeants des FAR auraient dû, sportivement, accueillir ce public ou, au moins, ouvrir l’accès à ceux qui avaient un billet.
Oui, lorsqu’on ne veut pas du public visiteur, on ne lui vend tout simplement pas de billet !
Dans les coulisses, un jeu malsain
Cela fait des années que le corps arbitral marocain est régulièrement l’objet de soupçons de corruption et de dérives liées à l’argent qui circule dans le football, sans qu’aucune réforme sérieuse n’ait été mise en place.
La goutte qui fait déborder le vase a été atteinte depuis longtemps, et ce feuilleton de scandales arbitrals n’en finit plus.
Samedi dernier, à la fin de la rencontre Touarga contre RCA Zemamra, l’entraîneur et le président de l’équipe de la capitale ont annoncé leur démission, exprimant leur ras-le-bol face au jeu malsain qui se tramerait dans les coulisses — selon leurs dires — et qui favoriserait les grands clubs.
Inutile de rappeler que le président du RCAZ est également président de la Ligue du football professionnel !
Il n’y a jamais de fumée sans feu, et malheureusement, le football marocain reste en proie à ses vieux démons, qui le gangrènent durablement et le tirent vers le bas.
Par Hafid Fassi Fihri










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La preuve la plus flagrante a concerné le match de l’année dernière à Meknès dans le match CODM / FAR .
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