Bien que blessé, le héros national, aimé de tous les Marocains, sera de la fête mercredi à Rabat pour ce qui s’annonce comme sa très probable consécration : le titre de meilleur joueur africain de l’année, une distinction qu’aucun élément objectif ne semble pouvoir lui enlever tant son mérite est exceptionnel, au regard de ses performances en équipe nationale et au sein de son club, le PSG, dont il est devenu le capitaine attitré — et le premier latéral au monde à porter un tel statut.
Figurant dans le Top 3 aux côtés de l’Égyptien Mohamed Salah et du Nigérian Victor Osimhen, le capitaine des Lions de l’Atlas caresse ce rêve depuis l’an dernier, lorsqu’il en avait été privé pour des raisons obscures, liées à un manque d’équité et d’éthique devenu malheureusement trop fréquent dans ce type d’événements.
Ce titre, qu’il est désormais pressenti à remporter à 99,9 %, lui ouvrira encore davantage la voie pour la suite de sa carrière, tout en constituant une forme de consolation après l’injustice du Ballon d’Or, dont il avait été écarté malgré une saison exceptionnelle. Un épisode qu’il avait affronté avec maturité, philosophie et une élégance rare.
Deux coïncidences renforcent la portée symbolique de cette récompense : la tenue au Maroc, le mois prochain, de la Coupe d’Afrique des Nations — compétition qu’il espère bien disputer, malgré sa blessure et sa rééducation progressive — ainsi que la probable razzia marocaine lors de cette soirée de gala, où devraient être sacrés les Lions et Lionnes de l’Atlas dans plusieurs catégories : meilleures équipes masculine et féminine, meilleur entraîneur, meilleur joueur, meilleure joueuse et meilleurs gardiens. Une cérémonie qui s’annonce riche en émotions et en fierté nationale.
Pour sa présence mercredi soir à Rabat, la star du PSG et des Lions de l’Atlas ne viendra pas seule : sa mère, qui l’accompagne dans tous les moments majeurs de sa carrière, sera à ses côtés. Ses coéquipiers actuellement en concentration, le staff technique et la Fédération lui réserveront, après la cérémonie, une célébration à la hauteur de son exploit.
Par Jalil Nouri
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