Annoncée avec empressement par le président français lors de sa dernière visite au Maroc, celle du roi Mohammed VI en France est toujours attendue et pourrait intervenir à tout moment, alors que les préparatifs ont commencé au lendemain du séjour d’Emmanuel Macron dans la capitale. Ce séjour avait été marqué, il faut le rappeler, par un discours historique devant le Parlement et par la signature de nombreux contrats importants pour les deux parties. Depuis, les milieux diplomatiques s’interrogent sur ce silence radio et sur le retard enregistré dans l’annonce de ce déplacement destiné à renforcer encore davantage cette dynamique et à effacer une période mouvementée aujourd’hui considérée comme dépassée.
Pourtant, les relations entre les deux pays sont au beau fixe : les investissements français au Maroc sont en pleine progression, les échanges économiques et culturels sont très denses et, surtout, Paris apporte un soutien sans faille à la défense de la cause du Sahara, un dossier sur lequel le président français s’est particulièrement engagé jusqu’au 31 octobre, date de l’adoption par le Conseil de sécurité de sa résolution sur la question.
Le climat politique en France actuellement, ainsi que l’intensité des activités diplomatiques du président, auraient-ils contribué au report de cette visite tant attendue de part et d’autre ? Cette hypothèse reste plausible, d’autant que la date de la commémoration des accords de l’indépendance du Maroc, signés dans la station thermale d’Aix-les-Bains en août 1955, avait été envisagée au départ comme occasion pour inscrire ce déplacement dans le cadre de la visite royale avant la fin décembre, sauf cas de force majeure.
Mais les cérémonies prévues peuvent toujours être programmées avant la fin de l’année 2025 au plus tard. Pour certains observateurs, cela situerait l’arrivée du roi Mohammed VI avant les fêtes de fin d’année, une perspective jugée très plausible selon ces mêmes sources.
Par Jalil Nouri











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