Le Forum maghrébin pour le dialogue remet au centre de la scène une idée longtemps évoquée : une médiation maghrébine pour rétablir le dialogue entre le Maroc et l’Algérie. Dans un communiqué dense et argumenté, l’organisation appelle la Mauritanie, la Tunisie et la Libye à jouer un rôle de facilitateur, dans le respect de la neutralité et de l’équilibre, afin de reconstruire la confiance entre les deux voisins dont les relations sont rompues depuis 2021.
Pour le Forum, cette initiative tripartite dépasse le symbole : elle constitue une voie réaliste pour relancer des coopérations gelées depuis des années et amorcer une vision commune capable de protéger la stabilité et la cohésion du Maghreb. Dans une région confrontée à des crises sécuritaires, économiques et géopolitiques croissantes, « l’apaisement entre l’Algérie et le Maroc devient la pierre angulaire de toute réorganisation de la maison maghrébine », estime-t-il.
Les trois pays proposés présentent, selon le Forum, des atouts distincts. La Mauritanie, stable et prudente, entretient des relations équilibrées avec Rabat et Alger. Sa position géographique, entre Maghreb et Sahel, lui confère un rôle naturel de passerelle. La Tunisie, malgré ses difficultés actuelles, conserve un héritage diplomatique de modération qui lui permet d’incarner la recherche du consensus. Quant à la Libye, elle demeure une composante incontournable : même fragilisée, sa participation traduit une volonté d’inclure toutes les voix du Maghreb dans une approche globale.
Le Forum plaide pour une médiation progressive, centrée d’abord sur la réduction des tensions médiatiques et politiques, avant d’aborder les dossiers complexes. Une méthode inspirée des expériences internationales où les médiations régionales multilatérales se révèlent plus durables que les interventions extérieures.
Cette dynamique rejoint la position constante de Rabat. Dans son discours de fin octobre, au lendemain de la résolution onusienne confirmant la crédibilité du plan d’autonomie, le roi Mohammed VI a réaffirmé sa main tendue à l’Algérie et son appel à un dialogue « fraternel et sincère » pour tourner la page des différends et relancer l’Union du Maghreb arabe sur des bases renouvelées.
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Je ne dirais pas que je serais pessimiste sur cette voix, même si je sais combien j’aimerai me tremper, mais un TRIO de bras cassés et trop soufrant ne peut faire quoi que ce soit sur ce différent, ils n’ont ni la bonne volonté ni la force pour le faire, si les cinq de UMA avait ces deux qualités, ils ne seront pas toujours et depuis des décennies, au point mort de la constitution de l’UMA, dont on ne retient que la gâterie de Fès et la photo proposée par le photographe du Roi Hassan II, RIP.
Pour refaire l’UMA et réconcilier le Maroc et l’Algérie, il ne faut pas grand chose parce que les peuples sont restés et convaincus frères et amis, mais ce petit grande chose qui constitue l’étincelle est malheureusement dans les fondements du malheur des deux peuples mêmes, ces deux peuples qui ont émancipé et fait des grandes études et évolués moralement et culturellement sont restés prisonniers du niveau bas et rancunier de leurs dirigeants irresponsables et indignes de leur responsabilités..
Il faut donc, pour le Grand Maghreb, commencer par le commencement, faire le nettoyage et se faire représenter par des intellectuels capables de réfléchir et se battre pour le bien des maghrébins loin des hypocrisies de leurs ancêtres, faire de élections transparentes, négocier le départs des anciens paisiblement, et quand les institutions de chaque pays des cinq sont mis sur pied, à ce moment là, la reprise et le rapprochement des membres de l’UMA se fera de lui même, les peuples sont prêts, ils ne doivent plus avoir besoin de leurs gouvernements pour avancer dans leurs échanges.