Le Maroc, la CAF et la FIFA ont promis l’organisation de la plus belle édition de cette compétition pour son retour sur le sol marocain, et la promesse semble bel et bien en passe d’être tenue. Sur le seul volet technologique, les innovations annoncées placent déjà cette CAN au rang des événements sportifs les plus ambitieux jamais organisés en Afrique. Au-delà des nouvelles applications numériques en cours de déploiement, le grand spectacle se jouera surtout sur les écrans avec l’introduction, pour la première fois sur le continent, des technologies de production et de diffusion d’images les plus avancées.
Premier fait marquant : l’utilisation de la Spider Cam, cette caméra aérienne capable de survoler les pelouses et d’offrir une immersion totale dans l’action, avec une qualité d’image spectaculaire. S’ajoute à cette avancée un défi inédit pour le football africain : se hisser aux standards de qualité de la FIFA et de l’UEFA, tels qu’appliqués lors de la Coupe du monde et de la Ligue des champions. Cela se traduira par un maillage plus dense de caméras tout autour des stades, ainsi que par une diffusion en HDR (High Dynamic Range) garantissant une image plus nette, plus contrastée et résolument immersive, digne des retransmissions de l’Euro ou du Mondial.
Mais cette vitrine audiovisuelle n’est que la face visible d’un vaste chantier technologique. L’ensemble de l’organisation a été pensé sur un mode résolument numérique : stades ultra-modernes parmi les plus sophistiqués d’Afrique, dispositifs de sécurité et de surveillance high-tech, billetterie dématérialisée, systèmes d’accès intelligents, sonorisation de haute précision et gestion centralisée des équipements. Tous les départements ont été concernés, accompagnés de vastes programmes de formation des cadres et des équipes techniques.
À l’issue de ces efforts colossaux, le Maroc se positionne comme une référence continentale, prêt à décrocher la palme d’or de l’excellence organisationnelle qu’il attend avec ferveur.
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