L’on sait plus à présent sur la cartographie de la présence des étrangers sur le sol national après les conclusions d’une étude menée par le HCP dans le cadre du dernier recensement et qui révèle les chiffres sur la situation de ces étrangers à fin 2024, issus de l’Afrique subsaharienne dans une grande majorité, bien intégrés avec des familles constituées après leur arrivée, avec des parcours de vie différents.
Au niveau général, l’on note que le Maroc compte 142.152 personnes étrangères, représentant 0,4 % de la population. Si ce chiffre peut paraître relativement bas, il cache pourtant une évolution spectaculaire et une explosion de l’ordre de 76,4 % d’arrivées notables, récentes puisqu’elles ne sont pas antérieures à l’année 2021, ce qui laisse planer plusieurs interrogations sur la nature de ce flux important, son implémentation régionale et ses perspectives d’avenir pour différencier entre le statut de transit et celui de résidence durable.
Les villes de résidence les plus convoitées restent naturellement Casablanca, Rabat, Marrakech et Tanger, avec une préférence comme activité principale pour la plupart dans le secteur tertiaire marchand et non marchand, le commerce en premier choix pour les hommes et les emplois d’aides-ménagères et de nurses pour les femmes, du reste très sollicitées.
Pour les Européens, ce sont les investissements qui captent le plus ces communautés dans divers domaines, alors que ces derniers, tout comme les communautés africaines, vivent en harmonie avec les Marocains et en bonne entente, avec un taux de scolarisation élevé dans les établissements privés et publics ainsi que dans les écoles de la mission, tous se déclarant bien acceptés, leurs religions respectées et leurs modes de vie tolérés, sans ostracisme ni discrimination aucune, au sein d’un cadre agréable et surtout d’un coût de la vie attrayant, ce qui explique cette progression.
Par Jalil Nouri










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