À tous les niveaux de l’organisation mise en place à J-13, il faudra s’attendre à voir les équipes marocaines du comité national qui en a la charge faire l’étalage de toute son expertise bien rodée pour mener à bien tous les compartiments qui lui sont légués par la Confédération africaine de football, en prenant en charge les tâches au gré du partage défini par le règlement et les accords internationaux avec tout pays.
Le Maroc sort de toute une série d’événements sportifs organisés ces derniers mois, dont récemment la Coupe du monde féminine des moins de 17 ans et, plus tôt, des tournois africains qui garnissent sa carte de visite, qui lui ouvre toutes les portes dans le domaine. Sollicité par la CAN à plusieurs reprises et par la FIFA, ce comité d’organisation local se sort de chaque défi avec les honneurs et les remerciements pour envisager la CAN 2025 sous les meilleurs auspices, pour un événement auquel il a placé la barre très haut et s’y est préparé depuis de nombreux mois avec efficacité.
Le même perfectionnisme est près d’être trouvé à tous les étages, et les commissions sectorielles travaillent d’arrache-pied pour pouvoir donner le meilleur au démarrage et bien avant, puisque les équipes africaines, les médias et les supporters pourraient commencer à arriver une semaine avant la cérémonie officielle d’ouverture et le premier coup de sifflet au stade Moulay Abdellah de Rabat flambant, en laissant le public marocain d’ici et d’ailleurs admiratif à souhait, comme les stades des autres sites.
Reste l’effort qui sera déployé dans les autres départements extérieurs de l’organisation, comme l’hôtellerie, pour laquelle, à titre d’exemple, la ville de Rabat a lancé un programme de formation et de perfectionnement avec l’Office de la formation professionnelle, les transports, maillon faible de cette chaîne, ainsi que d’autres aspects touchant à l’image du pays en général, pour lesquels des solutions existent.
Les prochains jours constitueront le dernier coup d’accélérateur et les ultimes réglages de tout ce dispositif impressionnant, après 38 ans d’absence de la grande compétition africaine en tant que pays organisateur d’une édition de la CAN.
Par Jalil Nouri
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