Cette fois, malheureusement c’est la rubrique des faits divers qui invite Fes avec cette catastrophe qu’on a grande peine à comprendre et à imaginer.
Si le parquet a aussitôt déclenché des investigations et une instruction judiciaire, on ose espérer que la justice ira plus loin que de désigner les coupables de la construction de deux étages supplémentaires dans des bâtisses qui n’étaient pas censées en abriter !
A ce sujet, comment se fait-il que le programme » Villes sans bidonvilles » n’ait pas fait l’objet d’évaluations crédibles et en l’occurrence, de contrôle d’audits de qualité lors des opérations de relogement des bidonvillois et de réaménagement des constructions avec un minimum de salubrité !?
Homicide involontaire
Exit les chantiers de la sauvegarde de la Médina de Fès avec le réhabilitation des maisons menaçant ruine , le lotissement en question est un ancien bidonville réaménagé dans le cadre du programme national « Villes sans bidonvilles ! »
Apparemment, cet ex- bidonville avait fait l’objet de spéculations qu’on peut assimiler aujourd’hui à de l’homicide involontaire.
Apparemment, cet ex- bidonville avait fait l’objet de spéculations qu’on peut assimiler aujourd’hui à de l’homicide involontaire.
Et le pire. c ‘est que les populations concernées par ces programmes représentent pour certains politiciens irresponsables et sans foi ni loi comme un » gisement électoral » de premier choix vu la densité démographique qui sévit généralement dans les bidonvilles.
Chantage au logement !?
Et ainsi, comme il n’y a rien de nouveau au pays du soleil couchant, ces populations ont dû subir un bien hideux chantage au logement, et à des pressions qui se sont très vite transformées en compromissions avec un jeu très dangereux avec la vie et la mort.
Il serait malheureux et injuste que la justice ‘ne s’occupe que des coupables de la construction illégale d’étages supplémentaires car la véritable affaire, ce sont tous les responsables, à tous les niveaux, à la Wilaya, la Mairie et qu ministère de l’habitat et autres qui n’ont pas veillé scrupuleusement à ce que le programme ville sans bidonvilles à Fès soit respecté dans les normes, dans les moindres détails et dans le respect des lois en vigueur.
Le résultat, on le connaît affreusement : des vies ont été fauchées, des familles ont péri et d’autres sont désormais sans abri.
Entre corruption, triche sur les matériaux de construction, non-respect des normes, magouilles électorales autour de l’habitat insalubre et opacité dans la gestion des programmes de relogement des bidonvillois, il y autant de pratiques inadmissibles et répréhensibles et qui constituent un cocktail meurtrier qui pourrait faire encore beaucoup de victimes !
Il n’est pas seulement question de négligences meurtrières, de constructions anarchiques et illégales qui ont entaché la crédibilité du programme national » Villes sans bidonvilles » , mais certainement d’une remise en question du droit au logement décent et plus simplement du droit à la vie.










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