La semaine écoulée restera comme l’une des plus sombres de ces dernières années. Entre l’effondrement d’immeubles menaçant ruine à Fès, ayant déjà causé un bilan provisoire de 22 morts, et les inondations meurtrières ayant frappé plusieurs quartiers de Safi y compris sa médina avec plus de 37 victimes recensées à ce stade, le Maroc a vécu une succession de drames d’une violence rare. Un bilan humain effroyable, appelé à s’alourdir, qui interroge cruellement la gestion urbaine et la responsabilité des autorités locales.
Qualifier la situation de « critique » relèverait presque de l’euphémisme. Pour les habitants concernés, c’est l’épouvante qui domine. Des familles entières ont été jetées à la rue, traumatisées, vivant désormais dans la peur permanente de nouveaux drames. À Fès comme à Safi, le sentiment d’abandon est total. Les citoyens dénoncent une mauvaise gestion chronique de leurs quartiers, des services communaux défaillants et une absence flagrante d’anticipation.
Dans les deux villes, le destin s’est joué en quelques minutes. À Fès, un immeuble vétuste, pourtant identifié comme dangereux et promis à la démolition, s’est effondré, provoquant l’écroulement d’un bâtiment voisin. À Safi, ce sont des canalisations incapables de résister à des pluies torrentielles qui ont cédé, emportant des vies et des biens. Dans cette dernière ville, les habitants pointent directement la responsabilité de la nouvelle société chargée de la distribution de l’eau, de l’électricité et de l’assainissement, estimant que leur quartier a été laissé pour compte, alors que le reste de la cité a été miraculeusement épargné.
Dans les deux cas, les communes sont aujourd’hui désignées du doigt pour leur incapacité à prendre des décisions urgentes et nécessaires afin de prévenir ces catastrophes annoncées. Face à 59 morts en une seule semaine, la question n’est plus celle d’une prétendue malédiction. Elle est celle de la négligence, de l’impunité et de l’urgence absolue d’une reddition des comptes, réclamée avec insistance par des citoyens meurtris et en colère.
Par Jalil Nouri











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Le pays des coupes!!!! Fès ou Safi, 2simples exemples des autres villes marocaines, elles sont toutes similaires!
Il y va , ainsi dans le monde entier, les changements climatiques sont terribles….
Pour la ville de Fez, c est différents, mes mokkadems, sont responsables, sachant, qu ils sont toujours là, aux aguets, des que qu on ajoute , une brique…..
Condoléances Allah y Rahames nos morts….Lotfe ya Allah…
Pardon…lire « les mokkadene et non « mes »
Il n’y en a plus que pour la Can et les grands projets qui ne profitent pas à la majorité. Il y a un Maroc à plusieurs vitesses, des régions exclues et des populations Oubliées, ignorées et les droits les plus fondamentaux méprisés . Le Royaume n’avance pas n’en déplaise aux médias et au discours officiel.
يكون خير إن شاء الله
Ce gouvernement de bla bla bla est le seul responsable de ce drame. If faut bien que les responsables rendent le compte et soient sévèrement jugé pour l’assassinat et le meurtre de ceux décédés. Les marocains ont marre d’entendre « qu’une enquête est ouverte pour déterminer bla bla bla » qui ne mène jamais nul part. Qui veut parier que les responsables corrompus ne seront jamais trouvés, ni punis ! C’est le Maroc.