À l’allure où va le marché, elles pourraient détrôner leurs aînées japonaises et sud-coréennes, puisque le marché de ces voitures explose et détonne chez les conducteurs marocains. Leur promotion agressive et leurs prix font la différence, surtout sur le segment des 4×4, dont les Marocains restent parmi les plus friands au niveau africain. Un phénomène à étudier tant cette force de pénétration sur un marché nanti interpelle.
Plusieurs marques chinoises, jusque-là inconnues, ont fait irruption sur un marché à forte portée concurrentielle pour s’y imposer, malgré les reproches faits au « Made in China », allant de la rareté des pièces de rechange et des contraintes d’entretien au non-respect supposé de certaines normes techniques, notamment pour ces voitures électriques ou hybrides. Toujours est-il que les marques chinoises ont le vent en poupe, devenant une mode alimentée et soutenue par le bouche-à-oreille, qui peut faire ou défaire une marque, l’élever au rang de belle mécanique ou, au contraire, la reléguer au statut de mauvaise affaire.
Celles qui, à travers des publicités se déversant à flots sur les écrans de télévision, les sites électroniques, les réseaux sociaux, la presse écrite et l’affichage urbain, dans le cadre de campagnes bien étudiées et bien orchestrées, portent des noms tels que Changan, BYD, BAIC, MG, Chery et d’autres à venir, il faut bien le croire, martèlent leurs atouts similaires en répétant à satiété la qualité de leurs équipements et les technologies utilisées. Elles parviennent ainsi à convaincre, avec de plus en plus de persuasion, une cible bien définie pour les vitrines de ces types de véhicules proposés : celle de la classe moyenne, familiale, exigeante mais aux moyens limités, loin des modèles onéreux.
Cette intelligence industrielle et la pertinence des choix semblent presque innées.
Par Jalil Nouri











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