Donald Trump a pris la parole samedi lors de la grande-messe annuelle des conservateurs américains, organisée cette semaine en banlieue de Washington, où il a averti que lui seul était capable de sauver les États-Unis des démocrates « bellicistes » ainsi que des « fanatiques et imbéciles » du parti républicain, à l’approche de l’élection présidentielle de 2024.
Lors de cette convention politique, qui a été entièrement avalée par le mouvement d’extrême droite de Donald Trump, le président sortant a déclaré que les Américains se trouvaient au cœur d’une lutte épique pour sauver leur pays des personnes qui le détestent. Il a également affirmé que les États-Unis étaient « à genoux » et que seul lui était capable de les sauver.
Il a pointé du doigt le parti républicain qu’il a qualifié de « dirigé par des monstres, des néoconservateurs, des mondialistes, des partisans fanatiques de l’ouverture des frontières et des imbéciles », citant nommément plusieurs sommités du parti. Il a également averti que « nous allons avoir une troisième guerre mondiale si quelque chose ne se passe pas rapidement » après avoir ouvertement désapprouvé l’aide américaine à l’Ukraine. « Je suis le seul candidat qui peut faire cette promesse: j’empêcherai la troisième guerre mondiale », a-t-il assuré.
Le CPAC 2023 a été marqué par les nombreuses prises de parole de Trumpistes parmi les plus engagés du pays. L’ex-président a répété les mêmes théories conspirationnistes sur les fraudes électorales et la justice américaine qu’il dépoussière à chaque apparition publique. La foule a également hué la seule rivale républicaine déclarée dans la course à la Maison Blanche, Nikki Haley, pendant et après son apparition vendredi à la convention.
L’ancien vice-président de Donald Trump, Mike Pence, et le gouverneur républicain de Floride, Ron De Santis, n’ont pas participé à l’évènement, s’épargnant ainsi d’être hués par les fans de l’ancien président. Cette convention politique a montré une fois de plus l’importance de l’influence de Donald Trump sur le parti républicain, à l’approche de l’élection présidentielle de 2024.
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