Difficile d’évoquer, pour l’instant, des exploits sportifs, comme le sacre espéré des Lions de l’Atlas. Mais la moisson des records, elle, bat déjà son plein en matière d’organisation.
Celle-ci est, et sera, exceptionnelle, à des niveaux parfois inattendus, au point de lui permettre de prétendre au statut de meilleure compétition de toute l’histoire du football africain.
En termes d’affluence, tout d’abord, les organisateurs de la Confédération africaine de football, ainsi que le Maroc, pays organisateur, peuvent se dire fiers d’avoir franchi puis dépassé le cap du million de billets vendus, et ce bien avant le coup d’envoi du tournoi. Un chiffre d’autant plus réconfortant qu’une grande partie de ces billets a été écoulée hors du continent africain, offrant ainsi une aubaine pour le tourisme national, qui devrait largement profiter de cet apport appréciable.
Côté infrastructures, la compétition s’annonce tout aussi remarquable, avec des stades flambant neufs construits aux plus hauts standards internationaux, ainsi que de vastes chantiers d’infrastructures menés à un rythme record, permettant au pays d’honorer ses engagements et d’être fin prêt le moment venu.
Autre grande première en matière d’organisation et d’accueil : chaque équipe et chaque délégation disposera de son hôtel cinq étoiles entièrement dédié, ainsi que d’un stade d’entraînement privatisé, évitant ainsi les désagréments logistiques observés lors de précédentes éditions.
Sur le volet de la couverture médiatique, l’événement s’annonce tout simplement colossal. Les matchs seront diffusés dans les 54 pays africains, tandis qu’à l’international, l’engouement est tel que, pour la première fois, près d’une cinquantaine de diffuseurs européens et du monde arabo-asiatique ont sollicité les droits de retransmission intégrale de la compétition. Au total, près de 100 chaînes assureront la diffusion, offrant au Maroc une vitrine médiatique d’une ampleur inégalée.
Enfin, sur les six sites retenus, pas moins de 5.500 journalistes ont demandé leur accréditation pour 3.800 organes de presse, tous médias confondus, une véritable marée humaine à orchestrer.
En attendant les résultats sportifs, une chose est d’ores et déjà acquise : le pays peut parier sur une grande victoire organisationnelle.
Par Jalil Nouri










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