L’organisation de la CAN 2025 au Maroc, la Coupe d’Afrique de football, en est au stade des ultimes retouches et des derniers détails à peaufiner. La preuve en est ce déplacement express, aller-retour en quelques heures au Qatar, pour assister à la finale de la Coupe arabe, effectué par Faouzi Lakjâa, président du comité local d’organisation, aux côtés de la CAF.
Avant de s’y rendre et en attendant dimanche, jour du démarrage de la compétition, ce dernier a mené, à un rythme infernal, toute une série interminable de réunions pour faire le point avec l’ensemble des commissions : accueil des équipes déjà présentes, hébergement, transport, sécurité, protocole de la cérémonie officielle et programme du spectacle, animation, et bien évidemment le volet lié au déroulement de la compétition sur l’ensemble des sites, sans rien laisser au hasard, dans le strict respect du planning, du cahier des charges et des relations avec les partenaires.
On peut dire que le président a réussi une bonne partie de son pari, puisque même ses consignes de confidentialité sur l’ensemble de ces préparatifs ont été respectées jusqu’à présent. Il ne lui reste plus qu’à pousser et porter à bout de bras l’équipe nationale jusqu’au sacre, pour que cette Coupe d’Afrique reste au Maroc, un pays qui donne tant à ce sport. Le Maroc ne gagnera en reconnaissance et en notoriété qu’une fois cette fête terminée, dans les meilleures conditions, dans un mois, sans écueils et sans accrocs, espérons-le.
Ayant tenu tous ses engagements jusqu’à présent, au prix de nombreux sacrifices et d’une générosité sans fin, le Royaume a tout mis de son côté, par devoir avant tout, pour offrir le meilleur, comme aucun pays africain organisateur d’une CAN ne l’avait fait avant lui, sans rien attendre en retour, guidé uniquement par son sentiment d’africanité solidaire.
Par Jalil Nouri










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