Le juge pénal de la cour de première instance de Guelmim a ordonné l’arrestation de deux témoins qui ont rétracté leur déposition dans une affaire de coups et blessures.
Les agents de la police judiciaire de la sécurité de Guelmim ont commencé à enquêter et à interroger les témoins en état d’arrestation pour avoir changé leur déposition et se sont rétractés devant le juge.
Cette mesure a été prise quelques jours seulement après la publication par le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire d’une note aux présidents des cours d’appel et des tribunaux de première instance sur la mise en place d’un mécanisme numérique pour aider à contrôler les déclarations de témoins dans les différentes affaires pénales.
Le faux témoignage dans une affaire judiciaire est une violation grave de la loi qui peut avoir des conséquences négatives sur le résultat de l’affaire judiciaire. Si un faux témoignage est utilisé pour condamner une personne à tort, cela peut entraîner une grave injustice pour l’accusé et la victime. En outre, cela peut affaiblir la confiance du public dans le système judiciaire et dans la capacité des tribunaux à rendre une justice équitable. Si le faux témoignage est découvert, le témoin risque des poursuites pénales pour parjure, ce qui peut entraîner des peines de prison, des amendes, ou les deux. Il en va de même pour les fausses attestations médicales délivrées par des médecins sans conscience, qui risquent leur carrière professionnelle,