À quelques heures du coup d’envoi de la CAN 2025 au Maroc, la Confédération africaine de football (CAF) a choisi de frapper fort sur le terrain… financier. Son président Patrice Motsepe a officialisé, ce samedi, une revalorisation historique : le futur champion d’Afrique empochera 10 millions de dollars, un record pour la compétition.
Un bond symbolique et stratégique, puisque la prime du vainqueur grimpe nettement par rapport à l’édition précédente remportée par la Côte d’Ivoire, qui avait touché 7 millions de dollars. Motsepe assume une trajectoire claire : « continuer à augmenter le prize money », pour rapprocher la CAN des standards des grandes compétitions et renforcer l’attractivité économique du football africain.
Dans le comparatif international, l’annonce est tout sauf anodine : la victoire finale en CAN se place légèrement au-dessus de la prime “victoire” de l’Euro 2024 (8 M€), même si l’écart reste abyssal avec la Coupe du monde, dont le vainqueur 2026 est annoncé à 50 millions de dollars.
Et pendant que les chiffres s’envolent, le football reprend ses droits. Ce dimanche 21 décembre, à 20h (heure locale), le Maroc ouvre “sa” CAN face aux Comores au Complexe Prince Moulay Abdellah de Rabat. Une affiche inaugurale à forte charge émotionnelle, dans un stade annoncé prêt à vibrer très tôt : ouverture des portes dès 14h pour accueillir un public attendu en masse.
Sur le plan logistique, la compétition est déjà entrée dans sa phase la plus visible : les délégations ont déjà posé le pied au Maroc, chacune installant ses habitudes, ses repères et sa bulle de concentration. Les Comores, portées par l’enthousiasme de leur statut d’outsider, font partie des sélections déjà arrivées pour se mettre au diapason. Côté marocain, l’ambiance monte d’un cran à l’approche du premier rendez-vous : un match d’ouverture n’est jamais “banal”, encore moins quand tout un pays attend un démarrage sans accroc et un signal fort envoyé au continent.
Dans cette CAN “nouvelle génération”, le message est double : le Maroc promet la fête, et la CAF, elle, promet que la performance se paiera mieux que jamais.










Contactez Nous