La cérémonie d’ouverture de la Coupe d’Afrique des Nations au Maroc a offert, au-delà du spectacle et de l’enjeu sportif, une séquence appelée à marquer durablement les mémoires : la présence du Prince Héritier Moulay El Hassan, dont l’apparition a littéralement captivé le public et donné à l’événement un éclat particulier.
Dans un stade déjà chauffé par l’émotion et la ferveur, l’arrivée du fils de Sa Majesté le Roi Mohammed VI a imposé une évidence : cette CAN ne sera pas seulement celle des matchs, des buts et des tribunes en fusion, mais aussi celle d’images fortes, chargées de symboles. Élégance, maintien, sobriété, le Prince Héritier a incarné une présence à la fois solennelle et proche, révélant aux Marocains — et au-delà, aux téléspectateurs de dizaines de pays — d’autres facettes d’une personnalité qui intrigue et inspire.
Ce qui a surtout frappé, c’est la qualité du contact. Sous une pluie insistante, Moulay El Hassan a pris le temps de saluer et d’échanger avec les joueurs des deux sélections, marocaine et comorienne, ainsi qu’avec le corps arbitral, avec un sourire constant, une disponibilité naturelle et une forme de complicité respectueuse. Un détail n’a échappé à personne : à aucun moment il n’a quitté la pelouse pour se mettre à l’abri, comme si l’instant méritait d’être vécu pleinement, sans distance ni protocole pesant.

Puis est venu le moment le plus saisissant, celui qui a fait le tour des écrans : le Prince Héritier exultant après les buts des Lions de l’Atlas, avec la spontanéité d’un supporter parmi les autres. Une réaction simple, sincère, profondément humaine, qui a touché le public dans le stade et des millions de téléspectateurs à travers le monde. Cette scène, rare par sa fraîcheur, a donné à la soirée une dimension émotionnelle inattendue : celle d’un partage authentique, où la passion du football abolit, l’espace d’un match, les distances habituelles.
En définitive, cette CAN 2025 restera longtemps associée à ces images princières. Parce qu’elles racontent quelque chose de plus grand que le sport : une présence, une symbolique, et une manière d’être qui, dans un pays où le football est une passion nationale, a su parler au cœur de tous.
Par Mounir Ghazali



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