Ce lundi 22 décembre, l’Égypte entre à son tour dans la CAN 2025 au Maroc avec une affiche du groupe B face au Zimbabwe, programmée au stade Adrar d’Agadir. Le coup d’envoi est annoncé à 21h00 (heure locale, Maroc), soit 20h00 GMT.
Septuple championne d’Afrique et nation la plus titrée de l’histoire de la compétition, la sélection des Pharaons arrive avec l’étiquette de prétendant naturel, dans une poule où figurent également l’Afrique du Sud et l’Angola. L’objectif est clair : frapper d’entrée, imposer son tempo et éviter le faux départ qui peut coûter cher dans une phase de groupes souvent piégeuse.
Tous les regards convergent vers Mohamed Salah, capitaine et visage de cette équipe, appelé à assumer son rôle de leader dans les moments-clés. Autour de lui, l’Égypte mise sur un secteur offensif capable de faire basculer une rencontre sur une accélération : Omar Marmoush pour la vitesse et la polyvalence, Mostafa Mohamed pour le poids dans la surface et la menace constante devant le but. Une colonne vertébrale qui nourrit l’ambition d’un parcours profond dans le tournoi.
En face, le Zimbabwe s’avance en outsider, avec une promesse : opposer un bloc discipliné, résister, et exploiter la moindre transition. Dans ce type de match d’ouverture, l’équation est toujours la même : patience contre résistance, puissance offensive contre organisation.
ce match s’annonce comme un test de maturité pour l’Égypte. Face à un Zimbabwe regroupé et combatif, les Pharaons devront faire preuve de patience, de maîtrise collective et d’efficacité pour transformer leur supériorité technique en résultat concret. Une victoire lancerait idéalement leur campagne et installerait d’emblée leur statut de favori du groupe. À l’inverse, tout faux pas rappellerait que la CAN reste une compétition imprévisible, où l’expérience doit s’accompagner d’intensité et de réalisme pour espérer aller loin.
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