CAN 2025 : les médias algériens se déchaînent

Les médias Algériens sont sans doute les seuls, en ce moment, à jouer leur partition habituelle consistant à critiquer tout ce qui touche au Maroc et à la valorisation de son africanité.
Ils sont également les seuls, parmi l’ensemble des journalistes des autres nations présents à cette CAN 2025, à trouver quotidiennement matière à redire, longuement et en détail, sur l’organisation, y compris l’hébergement dans des palaces, les moyens de transport luxueux, le public, l’accueil ou encore les stades…

Aucun aspect de la compétition ne trouve grâce à leurs yeux, dans une ingratitude totale, aveuglés qu’ils sont par une obsession maladive : se hisser en finale et remporter le titre, de préférence face au Maroc, l’ennemi juré, alors même qu’il en est l’hôte.

La figure de proue de cet acharnement reste l’inénarrable et sénile employé de beIN Sports, qui piétine allègrement la charte éditoriale et la déontologie professionnelle pour déverser sa haine chronique du football marocain. Il a lancé cette bronca depuis plusieurs jours, appelée à s’intensifier au fur et à mesure que son équipe nationale — et celles de ses confrères aux ordres du pouvoir militaire algérien — avancera dans la compétition… ou en sera éliminée, hypothèse jugée probable par de nombreux spécialistes, l’Algérie étant considérée comme un simple outsider.

Ce climat délétère a débuté avec un incident survenu à Salé, dans l’hôtel où réside la délégation de l’équipe algérienne, qui s’est rendue coupable d’un véritable sacrilège en retirant le portrait du Roi Mohammed VI trônant dans une salle de réunion mise à sa disposition. L’incident est officiellement clos, mais rien ne garantit que d’autres ne surviendront pas, avec une équipe et son entourage dont le respect et la courtoisie sont loin d’être des qualités premières.

Par Jalil Nouri