Il ne s’agit pas d’une mince affaire ni d’un vol anodin pour les enquêteurs, mais d’un cambriolage spectaculaire qui agite les milieux d’affaires et passionne l’opinion publique à Casablanca, tant par la méthode utilisée par ses auteurs que par le montant ahurissant subtilisé.
La victime n’est autre qu’un richissime opérateur économique et membre influent du patronat, dont le fils a récemment été mêlé à une sombre affaire de viol impliquant une ressortissante étrangère. Le lieu de ce vol hors normes ajoute à l’affaire une dimension particulière : une villa située dans le quartier du CIL, connu pour concentrer des résidences luxueuses autour d’un marché très fréquenté.
Selon toute vraisemblance, les auteurs du vol étaient parfaitement informés, par une source encore non identifiée, de la meilleure manière d’accéder à cette résidence et, surtout, de la présence sur les lieux d’une somme considérable d’un demi-milliard de centimes, dissimulée et non déclarée aux services des impôts. Un fait qui constitue, en soi, une double et grave infraction de la part de cet industriel imprudent.
Le cambriolage s’est déroulé au moment où la villa était vide de ses occupants et durant une courte absence du gardien, sans aucun incident, sans effraction apparente, ni témoins dans le voisinage. Il ne reste désormais que l’espoir de voir les enregistrements des caméras de surveillance parler. Mais est-ce réellement le souhait du propriétaire milliardaire, qui pourrait préférer éviter toute implication du fisc, au risque de regretter toute sa vie d’avoir dissimulé son pactole, en totale contradiction avec ses discours publics prônant la loyauté fiscale et la citoyenneté dans le monde des affaires ?
Par Jalil Nouri











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Bien fait pour eux, argent non déclarée, ni même zakat…
Peut-être bien fait pour eux. Mais il ne faut pas faire l’apologie du vol et du combriolage. Faites attention à vos propos.