Dans quelques heures, Rabat s’apprête à vibrer au rythme d’un Maroc–Mali qui a déjà des airs de tournant dans le groupe A. Coup d’envoi à 21h00 au stade Prince Moulay Abdellah : une victoire offrirait aux Lions de l’Atlas une qualification quasi actée, après leur entrée réussie face aux Comores (2-0).
Maroc : confirmer, malgré les bobos
Côté marocain, Walid Regragui a voulu couper court aux rumeurs : Nayef Aguerd est annoncé apte et s’entraîne normalement. En revanche, Romain Saïss est forfait (pépin musculaire), tandis qu’Achraf Hakimi pourrait être ménagé ou n’avoir qu’un temps de jeu limité, encore en phase de retour.
Le sélectionneur met aussi en avant sa gestion de l’effectif : il a publiquement adoubé le jeune Abdelhamid Aït Boudlal (19 ans), symbole d’une charnière qui doit rester solide quand la pression monte.
Mali : bloc dense, milieu puissant, ambitions intactes
En face, le Mali arrive avec un nul frustrant contre la Zambie (1-1) et l’idée de ne surtout pas subir.
L’incertitude plane autour d’Yves Bissouma, revenant d’une blessure à la cheville : déjà absent au premier match, il est au cœur de toutes les discussions côté malien tant son impact dans l’équilibre est majeur.
Tom Saintfiet, lui, affiche un discours de compétition : le Mali peut perdre un match et rester candidat, mais veut surtout prouver que ses Aigles ne viennent pas jouer les figurants. Il a aussi fait parler de lui en conférence en critiquant la réforme de la programmation de la CAN, signe d’un technicien qui ne filtre pas ses messages.
Tribune : Rabat en ébullition
Sur l’esplanade du Complexe Moulay Abdellah, la soirée promet une marée rouge et verte : chants, drapeaux, fumigènes… et cette pression “à domicile” que le Maroc doit transformer en carburant. En face, les supporters maliens, moins nombreux mais bruyants, se rêvent trouble-fête dans un match où la moindre erreur se paie cash.











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Titre absurde. Rabat ne retient pas son souffle. Rabat, comme le reste du Maroc, est tout simplement sereine.