2026, c’est déjà après-demain. Et l’année suivante sera celle des élections législatives, dont émergera un nouveau gouvernement appelé à conduire le pays dans une phase décisive de son histoire. Un exécutif attendu dès le mois de septembre, au lendemain du verdict des urnes, avec d’autres partis aux commandes, une nouvelle génération aux responsabilités et une architecture moins politique et davantage technocratique, pensée pour préparer efficacement le Mondial 2030.
L’équipe appelée à diriger les affaires des Marocains pourrait réserver des surprises de taille. Logiquement, et selon l’analyse des politistes, cette future majorité devrait intégrer diverses sensibilités autour d’un programme commun centré sur la réussite de ce rendez-vous planétaire. Une configuration qui laisse entrevoir l’exigence d’une Union sacrée, à travers un exécutif d’union nationale, inclusif, loin des querelles de politique politicienne et du « chacun pour soi » devenu chronique.
Pour conduire un tel gouvernement, il faudra trouver la perle rare : un homme ou une femme de consensus, doté(e) d’une forte personnalité de manager, d’une solide expérience, d’une parfaite maîtrise des dossiers stratégiques et d’une vision claire des priorités du pays.
Ce futur chef de gouvernement devra, de facto, bénéficier de la confiance du Roi, qui procédera à sa nomination, sans que celle-ci soit nécessairement conditionnée à son appartenance au parti arrivé en tête des élections. Dans ce contexte, la perspective d’un second mandat pour Aziz Akhannouch, actuel leader du RNI et chef du gouvernement, semble s’éloigner progressivement. Non pas en raison de résultats jugés globalement respectables, mais plutôt à cause d’un déficit de tact politique dans ses relations avec les autres partis, leurs élus, et une partie de l’opinion publique. Une image jugée distante, voire hautaine, renforcée par des absences remarquées, notamment lors de récents événements touchant d’autres régions que son fief du Souss-Massa.
Année électorale par excellence, 2026 pourrait ainsi réserver, sans qu’il soit besoin d’être devin, d’agréables surprises, avec, pour la première fois, les signes tangibles d’un réveil politique de la jeunesse marocaine.
Par Jalil Nouri











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