Il est omniprésent depuis le coup d’envoi de la compétition et le restera jusqu’à la finale. Présent à plusieurs matchs dans une même journée, malgré les distances, il fait preuve d’une disponibilité remarquable, laissant de côté, le temps de l’événement, son empire prospère de milliardaire, magnat dans plusieurs secteurs d’activité.
Le président sud-africain de la Coupe d’Afrique des Nations, organisée par la Confédération africaine de football qu’il préside, a pris ses quartiers au Maroc pour toute la durée de la compétition. Accompagné de son épouse, présente à ses côtés dans les tribunes, il sillonne les stades avec une décontraction peu commune, sans même consulter son téléphone portable — une rareté pour un homme d’affaires de ce niveau, doublé du président d’une institution continentale dont le football fédère plus d’un milliard de passionnés.
Reconnaissant envers le Maroc, l’homme ne manque jamais l’occasion de remercier publiquement le Royaume pour son soutien total dans la mise sur pied de cette CAN 2025, qu’il estime appelée à entrer dans l’histoire comme la plus réussie de toutes les éditions précédentes. Il met en avant des stades ultra-modernes réalisés dans des délais records, ainsi qu’un public exceptionnel, tant par sa ferveur que par son nombre, faisant honneur au football africain et à son développement.
Aucune de ses prises de parole, médiatiques ou publiques, ne fait l’impasse sur le rôle prépondérant joué par le Maroc dans l’essor du football continental, soulignant qu’aucun autre pays — y compris le sien — n’a autant investi et agi en faveur de ce sport à l’échelle africaine.
Modeste et affable malgré son statut, toujours disponible pour répondre aux sollicitations des médias, Patrice Motsepe a trouvé en son vice-président marocain, Faouzi Lekjaa, président de la Fédération royale marocaine de football, un alter ego idéal pour relever les défis de cette CAN. Un tandem qui a notamment réussi le pari de ramener l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations au Maroc, après près de quarante ans d’absence.
Par Jalil Nouri



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