2025 a été marquée par un cru exceptionnel pour le ballon rond national : honnêtement, c’est du jamais vu. Walid Regragui, Tarik Sektioui, Mohamed Wahbi, Jamal Sellami, Ammouta et d’autres ont le vent en poupe !
En attendant 2026, avec un très attendu titre de champion d’Afrique et une Coupe du Monde où les Lions font désormais partie des favoris, l’année 2025 a été un excellent cru, jalonné de consécrations à couper le souffle.
Effectivement, cette année, l’équipe du Maroc U17 a été sacrée championne d’Afrique et s’est hissée en quarts de finale de la Coupe du Monde en octobre dernier.
Les U20 ont fait encore mieux en remportant haut la main leur Mondial au Chili. Un exploit retentissant qui restera gravé à jamais dans les annales du football africain et arabe. Une génération très douée et talentueuse, conduite de main de maître par Mohamed Wahbi.
Cette année encore, la Renaissance de Berkane a remporté la Coupe de la CAF pour la troisième fois. L’équipe féminine de futsal a remporté la Coupe d’Afrique, rejoignant les exploits de l’équipe masculine dirigée par Hicham Dguig.
La semaine dernière, l’équipe du Maroc A’ a également remporté haut la main la Coupe arabe, dans une édition où la plupart des équipes ont évolué avec leurs équipes premières, à l’exception de la Tunisie, de l’Algérie et de l’Égypte, qui préparaient la CAN.
N’oublions pas non plus le titre du CHAN, remporté en début d’année, toujours avec Tarik Sektioui. Et puis, Walid Regragui détient désormais le record mondial de la plus longue série de victoires, avec 18 succès d’affilée, et ce n’est pas encore fini…
Il y a aussi le Ballon d’Or africain remporté par Achraf Hakimi, ainsi qu’une série de distinctions lors des CAF Awards : Ghizlane Chebbak, meilleure joueuse d’Afrique ; Othman Maamma, meilleur espoir ; et Yassine Bounou, meilleur gardien.
Avec la nouvelle année qui arrive, toutes les conditions sont réunies pour, sauf catastrophe, un second titre de champion d’Afrique, cinquante ans après.
Cela plane pour les entraîneurs marocains…
Cette année encore, les performances des entraîneurs nationaux ont contribué à les faire briller sur le devant de la scène et à leur valoir une reconnaissance internationale, là où cela n’avait pas toujours été le cas.
Walid Regragui, Tarik Sektioui, Mohamed Wahbi, Jamal Sellami, Ammouta et d’autres ont le vent en poupe et ont effectivement contribué à donner aux cadres nationaux une valeur ajoutée incontestable, avec des résultats toujours en hausse.
Le fait que l’équipe du Maroc soit aujourd’hui considérée par les spécialistes et les observateurs comme l’un des favoris pour la Coupe du Monde 2026 est bien la preuve, s’il en fallait une, que le football marocain a connu un saut qualitatif exceptionnel, le plaçant parmi les puissances du ballon rond.
Toutefois, prudence : le plus difficile sera de rester au sommet, car même des équipes comme le Brésil, l’Allemagne ou l’Italie n’y sont jamais parvenues durablement, surtout après avoir été championnes du monde.
Merci à nos MRE !
Restons positifs et regardons l’essentiel : merci à nos Marocains résidant à l’étranger, qui contribuent largement à ces exploits, avec des joueurs issus de l’immigration dans toutes les catégories des équipes nationales.
Champions du monde U20, champions arabes : champions d’Afrique et du monde en 2026 ?
Dans le tourbillon et l’euphorie de l’année folle vécue par le football marocain au niveau des équipes nationales, il y a malheureusement un scandale retentissant qui fait tache : l’affaire Bouchra Karboubi, qui affirme avoir été poussée vers la démission.
Pour le reste, si le football est devenu la vitrine par excellence du soft power et de la diplomatie du ballon rond made in Morocco, il reste encore un long chemin à parcourir pour en faire une locomotive pour toutes les disciplines sportives et un véritable modèle de développement pour l’inclusion socio-économique.
Il importe donc de réunir les volontés et de mobiliser les moyens afin de faire de l’Académie Mohammed VI un exemple à suivre dans toutes les régions, au vu du gisement incroyable de jeunes et du potentiel de talents existant.
En attendant, il est essentiel d’estimer à sa juste valeur le chemin parcouru, tout en restant conscient d’où l’on vient.
N’oublions pas, en effet, ces années — pas si lointaines — où l’équipe du Maroc ne parvenait ni à se qualifier pour la Coupe du Monde ni pour la Coupe d’Afrique, ou bien se faisait éliminer dès le premier tour de la CAN.
Allons, 2025 a été exceptionnelle, du jamais vu… que nous réserve de mieux 2026 ?
Par Hafid Fassi Fihri










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