La paternité du haïk, une étoffe blanche en tissu de laine fine ou de soie, portée par les femmes et qui les recouvre entièrement, est au cœur d’une dispute entre l’Algérie et le Maroc. Cette étoffe traditionnelle fait partie du patrimoine culturel de plusieurs pays du Maghreb.
Selon TSA Algérie, des Marocaines ont récemment défilé à Tanger, vêtues du haïk pour célébrer la Journée internationale de la femme. The Moorish Times a affirmé que le haïk était traditionnellement cousu dans la ville marocaine de Fès avant d’être exporté dans d’autres villes d’Afrique du Nord. Cette déclaration a suscité des réactions de la part des internautes algériens qui contestent cette affirmation et revendiquent la paternité du haïk. Certains internautes ont rappelé que cet habit traditionnel algérien a été utilisé par les Moudjahidin durant la guerre de libération nationale. Cette dispute reflète une tension persistante entre l’Algérie et le Maroc autour de leur patrimoine culturel.
Le haïk est considéré comme un symbole de pudeur et de modestie et est porté par des femmes dans plusieurs villes du royaume, en particulier dans les régions rurales et les zones montagneuses. Il est souvent associé à la culture berbère. Malgré la dispute entre l’Algérie et le Maroc sur la paternité du haïk, il reste un élément important du patrimoine culturel marocain et continue d’être porté et célébré dans tout le pays.