Le palais royal a répondu au Parti de la Justice et du Développement (PJD) suite à leur déclaration concernant les relations avec Israël. Le PJD avait accusé le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, de « défendre l’entité sioniste » lors de certaines rencontres africaines et européennes. Le Cabinet Royal a réaffirmé la poursuite de la coordination tripartite à un haut niveau et a critiqué le PJD pour leur « débordements irresponsables et approximations dangereuses » en ce qui concerne les relations entre le Maroc et Israël, les liant aux derniers développements des territoires palestiniens occupés.
Le Maroc continue ses efforts pour préserver ses partenaires internationaux dans divers contextes, en particulier face aux tensions silencieuses avec la France et l’accord tripartite avec les États-Unis et Israël, qui confère une position « avantageuse » sur la scène internationale.
Le palais a souligné que les relations internationales du Royaume ne peuvent être soumises à un chantage et que l’utilisation de la politique étrangère à des fins partisanes est un précédent dangereux et inacceptable. La politique étrangère du Maroc est une prérogative de Sa Majesté le Roi, conformément à la Constitution, et les relations avec Israël sont encadrées par des communiqués.
Noufél Boumari, un analyste politique, a déclaré que cette déclaration était nécessaire pour empêcher toute tentative d’utilisation de cette question à des fins de chantage ou de compensation des pertes politiques du PJD qui ont été reflétées dans les résultats électoraux. Il a également souligné l’importance de défendre les intérêts suprêmes du Maroc, en particulier la question nationale représentée par son unité territoriale, qui reste le principal déterminant de la politique étrangère marocaine, sans évoquer d’autres préoccupations politiques.