Concernant l’horrible crime qui a secoué la région d’Essaouira au cours de la semaine en cours, où une jeune femme de trente ans a été tuée par un agent de l’autorité, ayant le grade de cheikh de village. Des sources bien informées ont confirmé que le processus de récupération du corps de la victime du puits, effectué par des équipes de sauvetage équipées de matériel avancé, a révélé de nouvelles informations qui ont poussé l’accusé à revenir sur sa première version concernant les raisons de son crime, comment il l’a commis et comment il s’est débarrassé du corps.
Selon les proches de la victime, l’opération de récupération du corps, qui a duré de sept heures du matin à tard dans la nuit de mercredi dernier, a permis de retrouver une partie des cheveux de la victime, une chaussure de sport et un grand sac (khoncha) dans lequel l’accusé aurait enveloppé le corps avant de le jeter dans un puits abandonné sur un terrain familial.
Les experts en sauvetage sur place ont confirmé que la profondeur du puits, supérieure à 130 mètres, a rendu difficile la récupération du corps. La découverte de certaines parties du corps et des vêtements a permis de déterminer au moins le sort de la victime et de mettre fin aux tentatives de l’accusé de tromper les enquêteurs lors des premiers stades de l’enquête. L’accusé avait prétendu ne pas se souvenir de l’endroit où il avait jeté le corps et avait essayé de tromper les enquêteurs sur les circonstances de la mort de la victime, « Samiha ».
Après avoir été confronté aux preuves découlant du processus de récupération en cours, l’accusé a finalement avoué avoir tué la victime intentionnellement en lui tirant dessus avec un fusil de chasse, avant de l’envelopper dans un sac et de la jeter au fond du puits.
Des informations locales pensent que l’enquête sur ce meurtre horrible pourrait impliquer d’autres personnes suspectées de complicité et de non-dénonciation. Les mêmes soupçons ont été confirmés par des personnes proches de la victime.
D’après les informations disponibles, l’accusé a été présenté vendredi matin devant le procureur général du roi près la cour d’appel d’Asfi, après trois jours d’enquête préliminaire. Il devra subir des interrogatoires approfondis par un juge d’instruction concernant les accusations portées contre lui, notamment le meurtre intentionnel avec préméditation et la mutilation du corps.