Le tribunal de première instance d’Agadir a récemment condamné une mendiante fortunée à une peine de six mois de prison ferme. Arrêtée le 24 février dernier près de la mosquée du Liban à Agadir par les forces de sécurité nationales, la femme, possédant la double nationalité marocaine et suisse, pratiquait la mendicité alors qu’elle était en réalité financièrement aisée.
Lors de l’enquête préliminaire, la suspecte a avoué exercer la mendicité en dépit de sa situation sociale confortable. Possédant deux villas – l’une où elle résidait et l’autre destinée à la location – elle disposait également de soldes bancaires conséquents.
Après cette première enquête, la justice avait décidé de la poursuivre en liberté tout en approfondissant les investigations. Les résultats de l’enquête détaillée ont révélé la possession de biens immobiliers, de villas et de soldes bancaires, conduisant à la décision de la poursuivre en détention.
Suite à ces découvertes, la femme a été transférée à la prison locale d’Ait Melloul, où elle a finalement été condamnée à six mois de prison ferme. Cette affaire soulève des questions sur la véracité des situations de détresse rencontrées dans la rue et rappelle la nécessité d’une vigilance accrue de la part des autorités pour lutter contre ce type de fraude sociale.