Les rapports alarmants sur le climat continuent de s’accumuler, mais l’action concrète semble toujours insuffisante face à la gravité de la situation. Le 6ème rapport d’évaluation du Groupe Intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC) a été publié le 20 mars, après avoir été adopté par 195 États membres.
La température de la planète ne cesse d’augmenter en raison de la pollution générée par les activités humaines. Le 6ème rapport du GIEC met en évidence l’accélération du rythme du réchauffement climatique, avec une hausse de la température mondiale de 1,1° par rapport à la période préindustrielle. Selon Antonio Guterres, Secrétaire Général des Nations Unies, il s’agit désormais d’une question de « survie de l’humanité ». D’ici 2030, la hausse de la température atteindra 1,5°, entraînant une augmentation accélérée des risques climatiques et non climatiques et provoquant des changements irréversibles sur la planète. L’urgence extrême est indéniable.
Le Secrétaire Général des Nations Unies estime que « les pays développés, principaux responsables de la pollution, doivent s’engager à atteindre la neutralité carbone avant 2040 ». Les pays en développement, moins responsables, sont les premiers à subir les conséquences néfastes du réchauffement climatique. Les mécanismes prévus par la COP 27 devraient être mis en œuvre de toute urgence, notamment le Fonds spécifique de 230 millions de dollars destiné à aider les pays en développement à faire face aux effets dévastateurs du réchauffement de la planète et le « Réseau de Santiago », qui vise à soutenir les pays vulnérables en les mettant en relation avec des prestataires d’assistance technique et des fournisseurs de connaissances et de ressources pour faire face aux risques climatiques. Il est temps d’agir, car il en va de notre survie et de notre responsabilité envers les générations futures.