L’opposition marocaine critique vivement le gouvernement pour son incapacité à contrôler la hausse des prix des denrées de première nécessité. Le Mouvement populaire, le Parti du progrès et du socialisme, et le Parti de la justice et du développement exhortent le gouvernement à adopter des mesures concrètes pour préserver la paix sociale. La promesse d’un retour à la normale des prix avant le début du Ramadan n’a pas été tenue, et la situation a même empiré.
Les partis d’opposition demandent des actions directes pour soutenir les familles nécessiteuses et les couches vulnérables, telles que la suspension temporaire des taxes et le plafonnement provisoire des prix des carburants. Le porte-parole du gouvernement, Mustapha Baïtas, a reconnu que le problème était plus profond qu’il n’y paraissait et que la lutte contre la spéculation nécessitait des lois en cours d’élaboration. Les parlementaires se disent prêts à combler le vide législatif en proposant des lois pour réguler les prix et protéger les chaînes de distribution.