Un homme d’affaires koweïtien a été condamné à 36 ans de prison par le tribunal d’Alicante pour avoir violé à trois reprises une Marocaine qu’il avait engagée comme baby-sitter pour ses deux enfants en 2019. La victime, une étudiante en droit marocaine, a été embauchée en juillet 2019 pour s’occuper des deux enfants de l’accusé, âgés de 7 et 5 ans, à Calpe. Elle accuse l’homme d’affaires de l’avoir violée trois fois en l’espace de deux mois et d’avoir menacé de la tuer si elle le dénonçait.
L’accusé a été arrêté le 12 septembre 2019 après que la jeune femme a réussi à fuir le domicile et a porté plainte auprès des autorités. Bien que condamné à 36 ans de prison pour trois crimes de viol et un crime de blessures mineures il y a deux ans, la décision a été annulée l’année dernière par la Cour suprême pour manque de preuves. Lors de l’audience de mardi, l’accusé a changé sa version des faits, admettant avoir eu des relations sexuelles consentantes avec la baby-sitter, qu’il prétend être tombée amoureuse de lui.
La défense de l’accusé a présenté au tribunal des transcriptions de présumés messages WhatsApp de la victime déclarant son amour pour lui, éléments de preuve qui avaient été rejetés lors de la première audience car ils n »avaient pas été obtenus conformément aux règles. La victime maintient que l’accusé l’a violée à trois reprises, l’a insultée et lui a proposé de retirer sa plainte pour 10 000 euros, offre qu’elle a refusée. Elle affirme également avoir reçu des menaces de la part de la fiancée de l’accusé.
La jeune femme suit un traitement psychologique depuis trois ans et exprime combien il lui est difficile de sortir et de raconter cette épreuve à ses parents. Elle ne souhaite pas recevoir d’indemnisation pour le préjudice subi, déclarant simplement vouloir retrouver sa vie.