Dans une récente déclaration, le professeur et expert marocain des relations internationales, Mohamed Tajeddine Houssaini, a soulevé des préoccupations concernant le rôle de la France dans l’escalade des tensions entre le Maroc et l’Algérie. Selon lui, la France chercherait à provoquer une véritable guerre entre les deux pays afin de s’imposer en tant qu’intermédiaire avec ses conditions aux deux parties, renforçant ainsi son influence en Afrique occidentale.
El Houssaini soutient que cette stratégie permettrait à la France de jouer un rôle central dans les négociations entre les deux pays rivaux, leur imposant ses conditions et renforçant ainsi sa présence et son influence dans la région. En s’impliquant dans la résolution de ce conflit, la France pourrait également consolider ses relations bilatérales avec chacun des deux pays, créant ainsi une dépendance qui profiterait à ses intérêts économiques et politiques.
Le professeur met en garde contre les conséquences potentiellement désastreuses d’une telle guerre sur la stabilité de la région et appelle à la vigilance des deux parties pour éviter de tomber dans ce piège. Il souligne également l’importance du dialogue et de la coopération entre le Maroc et l’Algérie pour faire face à ces ingérences extérieures et résoudre les différends qui les opposent.
Ces déclarations interviennent dans un contexte de tensions croissantes entre le Maroc et l’Algérie, alimentées par des divergences sur des questions régionales et la persistance de différends frontaliers. Les relations entre les deux pays ont connu de nombreux hauts et bas au cours des dernières décennies, et un apaisement des tensions est crucial pour la stabilité de la région.
Il est essentiel que le Maroc et l’Algérie parviennent à surmonter leurs différends et à travailler ensemble pour préserver la paix et la stabilité en Afrique occidentale. La vigilance et la coopération entre les deux pays sont les meilleurs remparts contre toute tentative d’ingérence étrangère visant à exploiter les divisions pour renforcer l’influence d’un pays tiers dans la région.