Le paysage politique actuel révèle une majorité gouvernementale en proie à des difficultés internes, malgré les apparences de cohésion et d’unité. Les observateurs avertis mettent en lumière une majorité numérique assurant le passage des lois au Parlement, mais sans réelle force politique pour défendre efficacement l’expérience gouvernementale.
Un an et demi après sa formation, cette majorité peine à soutenir avec conviction son gouvernement. Certains partis hésitent même à afficher clairement leur association avec l’exécutif, préférant adopter une posture discrète et silencieuse. Cette attitude a conduit à un manque d’identité politique claire et unifié pour cette période.
L’alliance tripartite, convenue après les élections du 8 septembre, avait été perçue à l’époque comme un progrès dans la maturité de la pratique politique et partisane. Toutefois, cette alliance, malgré sa force numérique au Parlement, au gouvernement et au sein des collectivités territoriales et des syndicats, a créé un vide au niveau politique.
Les positions des partis de la majorité varient considérablement face aux événements actuels et aux défis tels que la hausse des prix et le contexte économique difficile. Les réactions divergentes des partis de la majorité ont parfois conduit à des contradictions embarrassantes pour le gouvernement.
La majorité a laissé le chef du gouvernement seul face aux critiques, sans apporter le soutien politique nécessaire. Les partis n’ont pas mobilisé leurs institutions pour défendre l’expérience politique en cours et n’ont pas organisé de réunions pour soutenir le gouvernement face aux critiques.
Si cette situation de confusion et d’absence de soutien mutuel persiste au sein de la majorité gouvernementale, il est fort probable que la coalition finisse par imploser, entraînant potentiellement l’effondrement du gouvernement. Les dirigeants de la majorité doivent ouvrir un débat public et renforcer la cohésion pour éviter un tel scénario.