La NASA a présenté lundi l’équipage d’Artemis 2, la mission qui retournera autour de la Lune en 2024, première fois depuis Apollo 17 en 1972. Artemis 2 ne se posera pas sur la surface lunaire, mais effectuera un survol pour valider les technologies nécessaires aux futurs alunissages. L’équipage se compose de trois Américains et d’un Canadien : Reid Wiseman, Victor Glover, Christina Koch et Jeremy Hansen. Cette mission servira de préparation pour le grand retour sur la surface lunaire avec Artemis 3, prévu officiellement pour 2025, mais il pourrait être retardé jusqu’à mi-2026 en raison de défis techniques.
L’Agence spatiale européenne (ESA) est en pourparlers pour inclure ses astronautes dans les missions Artemis en échange de contributions cruciales, telles que le module de service fournissant de l’oxygène et du carburant. Deux places sont attribuées à des Européens pour Artemis 4 et 5, et l’ESA négocie pour une place dès Artemis 3 et pour garantir un alunissage avant la fin de la décennie.
Le programme Artemis vise également à construire la première fusée entièrement réutilisable, lancée par Elon Musk avec l’objectif de se poser sur n’importe quel corps du système solaire, notamment Mars. Le premier vol orbital d’un vaisseau Starship est prévu dans les prochaines semaines, avec la fusée Super Heavy en préparation.
Le même jour que l’annonce de l’équipage d’Artemis 2, les futurs astronautes européens ont commencé leur formation à Cologne, en Allemagne. Les cinq candidats de l’ESA, accompagnés d’une Australienne, suivront un programme général avant d’être sélectionnés pour une mission spécifique et recevoir une formation complémentaire ciblée.